mardi

Illusion

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L'illusion suprême consiste à croire qu'il y a un commencement et une fin - autrement dit que le temps a une quelconque réalité.
Toute démarche tendant à expliquer l'origine est vouée à rencontrer une singularité, car illusoire.
Ma naissance, ma mort, l'apparition de l'homme, le début de l'Univers sont des singularités.
La réalité n'est pas un état illusoire car engendrée par la conscience.
L'imaginaire n'est pas un état illusoire car se trouvant à la source de toute réalité, et toute réalité étant vide.
La réalité coupée de l'imaginaire, c'est l'origine du mal.
La conscience n'est pas contenue dans l'Univers, mais contient l'Univers.
Avoir conscience du Vide c'est comprendre ce qu'il y a de réel dans notre imaginaire, et d'infini dans ce qui semble borné.
C'est entrer dans la réalité non séparée.
Ce qui est petit et invisible a une action infinie sur ce qui parait réel, fini et tangible, qui a une action partielle et transitoire.
Ce qui semble réel est transitoire. Notre représentation est bornée. Aucune théorie ne peut rendre compte de la réalité, qui est vide.
Ce qui est réel ne semble pas réel. C'est l'infini et l'intangible.
Au fil du temps nous représentons ce que nous découvrons. Mais nous sommes (imaginellement) ce que nous découvrons dans l'univers "réel" - puisque la conscience contient l'Univers. Par conséquent nous représentons ce que nous avons toujours été, sommes et serons toujours.
Sortir de cette représentation, c'est prendre conscience du Vide.

mercredi

Tables guématriques

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Une table guématrique est un système de correspondances associant à chaque lettre d'un alphabet une valeur numérique.
Nous utiliserons ici l'alphabet latin dont la particularité est le regroupement des caractères et non celui des sons (phonèmes). Les 26 caractères de l'alphabet latin (ainsi que leurs combinaisons) ont aujourd'hui une valeur d'universalité car il est possible de transcrire les caractères de n'importe quelle langue du monde en caractères latins (ex: le pinyin chinois).
Ainsi, le "J" espagnol ou le "X" chinois, se prononçant différemment du "J" et du "X" français, se verront pourtant attribuer la même valeur numérique, en l’occurrence, "10" et "24". Ce qui semble importer est l'individualité structurelle de la lettre et non sa prononciation, les particularismes étant absorbés dans un ensemble immuable où lettre et numéro d'ordre se suffisent à eux-mêmes. Si ce n'était pas le cas, il faudrait changer d'alphabet dès que l'on change de langue.

Ex : la phrase suivante issue de la prétendue "langue des Anges" inventée par le célèbre occultiste John Dee est surtout remarquable par son écriture qui accorde aux lettres "Z" et "O" une place prépondérante et qui place la lettre "Q" devant une voyelle autre que "U" :

Torzu gohe L zacar eca c noqod zamran micalzo od ozazm vrelp zir lo-lad.

et non par sa prononciation très imprécise.

La règle essentielle, pour fabriquer une table guématrique, est d'imaginer une suite de nombres tels que leur réduction modulo 9 (on divise par 9 et on prend le reste) donne toujours les valeurs propres à la correspondance 0 (dans l'alphabet latin) :

A = 1, B = 2, C = 3, D = 4, E = 5, F = 6, G = 7, H = 8, I = 9

J = 1, K = 2, L = 3, M = 4, N = 5, O = 6, P = 7, Q = 8, R = 9

S = 1, T = 2, U = 3, V = 4, W = 5, X = 6, Y = 7, Z = 8

Cette condition remplie, il est possible de construire des suites de nombres plus ou moins périodiques, le but recherché étant de créer de grands intervalles numériques générant des totaux toujours plus diversifiés, ce qui entraîne une réduction du champ lexical (la quantité de mots donnant la même valeur numérique est réduite). Or, l'hypothèse que nous formons est celle-ci : moins les listes comportent de mots, et plus ces mots sont susceptibles d'appartenir à une famille sémantique (c'est-à-dire qu'ils possèdent entre eux des liens analogiques). A la limite, on obtient des listes extrêmement réduites (moins de 5 mots) mais il est impossible d'avoir par un système additionnel une valeur unique pour chaque mot. Pour avoir ce résultat, il faut associer à chaque lettre de l'alphabet un nombre premier et faire le produit des valeurs composant un mot au lieu de leur somme. Le problème est que l'on est confronté à de trop grands nombres, sans compter que l'on déroge à la règle de réduction d'un nombre quelconque à un nombre compris entre 0 et 10.

Par exemple, dans une table de nombres premiers (A=2, B=3, C=5, D=7, E=11,...), le mot GUEMATRIE se chiffre :

GUEMATRIE = 17x73x11x43x2x71x61x23x11 = 1226554990826.

On peut être sûr qu'il s'agit du seul et unique nombre associé à "GUEMATRIE" (ainsi qu'à ses anagrammes,  ex: EIRTAMEUG), seulement il est trop long. Le seul intérêt d'un tel procédé est qu'il est facile de reconstituer le mot originel (= GUEMATRIE) à partir de son chiffre, ses diviseurs étant tous des nombres premiers compris entre 1 et 103. C'est impossible avec le système additionnel puisque nous avons nécessairement plusieurs mots pour un seul chiffre.
Un autre procédé est de chiffrer à vue les mots en juxtaposant les valeurs numériques associées aux lettres du mot. On utilise dans ce cas la correspondance 2 :

GUEMATRIE = 7 300 5 40 1 200 90 9 5.

En resserrant nous obtenons: 730054012009095.
Là encore, le nombre est trop long et comporte systématiquement  un grand nombre de zéros. Il n'est d'aucune utilité, par exemple, pour stocker des mots dans une mémoire informatique. Néanmoins cette méthode est la meilleure car elle permet la différenciation des anagrammes possibles.

On peut resserrer davantage l'expression numérique en ôtant les zéros, ce qui donne : 735412995. Un tel nombre a peu de chances de "porter" d'autres mots que "guématrie", tout au moins en français. A noter que l'on retrouve la correspondance 0 (A= 1, B=2, C=3,... J=1, K=2, L=3,... S=1, T=2, U=3, ... Z=8). Pas d'addition, pas de produit, seulement une bijection entre les lettres et les chiffres de 1 à 9.

GUEMATRIE

735412995

Si notre hypothèse est fondée (= l'attraction sémantique est proportionnelle à la grandeur du nombre), la corrélation entre le mot et le nombre est d'autant plus forte que le nombre tend à exprimer un mot unique. En ce sens, le nombre agirait plus comme une "fréquence porteuse" que comme une correspondance arbitraire. En d'autres termes, la structure des entiers serait isomorphe de la structure des mots.

[Si l'on désire aller au-delà du simple constat divertissant (n'oublions pas que notre culture occidentale moderne considère l'astrologie comme une superstition et non comme une technique), nous devons donner une base rationnelle à une forme d'investigation qui a toutes les apparences d'une pensée magique. La problématique pourrait être celle-ci : de même qu'il existe un "inconscient collectif" expliquant la symbolique des rêves et des contes de fées, existe-t-il un "attracteur sémantique" capable d'expliquer les coïncidences du langage, ce dernier étant compris comme une catégorie diffuse regroupant tout à la fois signes, caractères, chiffres, lettres et mots ?].


Les tables guématriques possibles sont en nombre infini. Celles que nous proposons (tout au moins à partir de la table 3) s'échappent du cadre traditionnel, essentiellement de raison périodique. Il nous a semblé que seule la non périodicité des intervalles pouvait garantir la diversité des résultats sur le long terme.

Table 1

A=1, B=2, C=3,... J=10, K=11, L=12,... S=19, T=20, U=21,... Z=26.

Table 2

A=1, B=2, C=3,... J=10, K=20, L=30,... S=100, T=200, U=300, ... Z=800.

Dans cette catégorie (1 et 2) se rangent toutes les tables de raison périodique ou semi-périodique. A partir de maintenant (sauf la table 4) nous abordons la catégorie des tables de raison non périodique.

Table 3

A= 1, B=2, C=3,... J=100, K=110, L=300, M=130, N=500, O=150, P=700, Q=170, R=900, S=190, T=1100, U=210, V=1300, W=230, X=1500, Y=250, Z=1700.

Table 4

Table de raison périodique 100. Les conjonctions de "9" servent à éliminer un maximum de zéros dans les totaux.

A= 199, B=299, C=399,... J= 1099, K=1199, L=1299,... S=1999, T=2099, U=2199,... Z=2699.

Table 5

Combinaison de 3 et de 4.

A=199, B=299, C=399, ... J=1099, K=1199, L=3099, M=1399, N=5099, 0=1599, P=7099, Q=1799, R=9099, S=1999, T=11099, U=2199, V=13099, W=2399, X=15099, Y=2599, Z=17099.

Table 6

Rythme binaire "99" / "999".

A=199, B=2999, C=399, D=4999, E=599, F=6999, G=799, H=8999, I=999, J=10999, K=1199, L=12999, M=1399, N=14999, O=1599, P=16999, Q=1799, R=18999, S=1999, T=20999, U=2199, V=22999, W=2399, X=24999, Y=2599, Z=26999.

Table 7

Combinaison de 5 et de 6.

A=199, B=2999, C=399, ... J=10999, K=1199, L=30999, ... S=1999, T=110999, U=2199, ... Z=170999.

Table 8

Rythme ternaire "9" / "99" / "999". Augmente la diversité.

A=19, B=299, C=3999, D=49, E=599, F=6999, G=79, H=899, I=9999, J=109, K=1199, L=12999, M=139, N=1499, O=15999, P=169, Q=1799, R=18999, S=199, T=2099, U=21999, V=229, W=2399, X=24999, Y=259, Z=2699.

Table 9

Combinaison de 7 et de 8.

A=19, B=299, C=3999, D=49, E=599, F=6999, G=79, H=899, I=9999, J=109, K=1199, L=30999, M=139, N=5099, O=15999, P=709, Q=1799, R=90999, S=199, T=11099, U=21999, V=1309, W=2399, X=150999, Y=259, Z=17099.

Table 10

Table 9, rythme inversé.

A=1999, B=299, C=39, ... J=10999, K=1199, L=309, ... S=19999, T=11099, U=219, ... Z=17099.

Table 11

Rythme quinaire 0-1-2-3-4. Probablement la plus "harmonieuse".

A=1, B=29, C=399, D=4999, E=59999, F=6, G=79, H=899, I=9999, J=19999, K=2, L=39, M=499, N=5999, O=69999, P=7, Q=89, R=999, S=1999, T=29999, U=3, V=49, W=599, X=6999, Y=79999, Z=8.

Table 12

Rythme 9-18-27-36-45-54-63-72-81.

A=19, B=218, C=327, D=436, E=545, F=654, G=763, H=872, I=981, J=109, K=1118, L=3027, M=1336, N=5045, O=1554, P=7063, Q=1772, R=9081, S=199, T=11018, U=2127, V=13036, W=2345, X=15054, Y=2563, Z=17072.

jeudi

Ensembles ...

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Axiome

Pour tout ensemble E réel non vide il existe une image virtuelle {E} qui appartient à elle-même.

Soit l'ensemble réel :

E = {A, B, C}.

Nous posons :

E = {A, B, C} implique A, B, C = {E}.

A, B et C sont les éléments réels et les singletons virtuels de E, c'est à dire qu'ils appartiennent réellement à E et contiennent virtuellement E. Dans ce cas, {E} est un singleton réflexif et E = {E}.
E appartient donc virtuellement à lui-même par son image {E}.

L'ensemble réflexif {E} est la réflexion de l'ensemble E.

Plus précisemment :
A, B et C sont les parties virtuelles (partèmes*) de E.

Appartenance réelle : A, B, C appartiennent à E et E différent de {E}.
Appartenance virtuelle : E appartient à A, B, C et E = {E}.

Rappelons que l'ensemble vide (alias l'ensemble des ensembles) est un ensemble virtuel (il ne contient aucun élément non vide).
Dans notre exemple, E est une matrice, c'est à dire une "boîte" contenant des billes qui sont les éléments de E. Mais {E} ne peut être représenté par une matrice puisque tous ses éléments et parties s'appartiennent entre eux.
Pour représenter un ensemble réflexif, nous utiliserons un nouveau concept, celui de continuum.
Au lieu d'écrire :

E = {A, B, C} implique A, B, C = {E}

nous écrirons :

E = A_B_C

Un tel ensemble est à la fois réel et virtuel. Il rend tangible la virtualité de {E}, c'est à dire que sa réalité admet 4 dimensions d'espace.
Dans un ensemble réflexif E, tout élément de E est une partie de E contenant E et toute partie de E est un élément de E appartenant à E.

Relation dans E réflexif :

E contient A_B_C = A_B_C contient E.


* : un partème est une partie d'un ensemble réflexif. Tout partème contient virtuellement les mêmes éléments que l'ensemble.


lundi

La guématrie en perspective

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L'arbre guématrique 

Au niveau le plus élémentaire, la guématrie se confond avec la numérologie, technique de divination consistant à additionner les lettres d'un mot, selon le code (que nous appellerons "correspondance 0") :

-* 1 AJS
-* 2 BKT
-* 3 CLU
-* 4 DMV
-* 5 ENW
-* 6 FOX
-* 7 GPY
-* 8 HQZ
-* 9 IR

On réduit le total trouvé à un nombre compris entre 1 et 9.

Ex : SOLEIL = 1 + 6 + 3 + 5 + 9 + 3 = 27 donc 2 + 7 = 9

Nous appellerons "tronc de l'arbre guématrique" un nombre compris entre 1 et 9, obtenu par réduction de la somme des lettres d'un mot en utilisant la correspondance 0.
Par exemple, tous les mots dont la réduction sera "9" auront pour tronc commun ce nombre 9. Comme il y en a des milliers, il serait vain de chercher dans l'ensemble une tendance commune.
Si l'on désire différencier tous les "9", il faut prendre des nombres plus grands dont la réduction donnera toujours "9". En effet, plus le nombre est grand, plus le champ lexical est étroit (moins les mots trouvés sont nombreux).
Ainsi, la correspondance suivante (correspondance 1) permet d'obtenir la branche 1 de l'arbre guématrique. On considère le numéro d'ordre des lettres de l'alphabet latin :

A = 1, B = 2, C = 3,..., J = 10, K = 11,..., S = 19,..., Z = 26.

Ex : SOLEIL = 19 + 15 + 12 + 5 + 9 + 12 = 72 (on ne réduit pas ce résultat). Tous les mots d'ordre "72" constituent une famille lexicale importante, mais plus réduite que la famille "9".

La branche 2 de l'arbre guématrique, obtenue avec la correspondance 2 (inspirée du système hébraïque), resserre encore davantage le champ lexical.

A = 1, B = 2,..., J = 10, K = 20, L = 30,..., S = 100, T = 200,..., Z = 800.

Ex : SOLEIL = 100 + 60 + 30 + 5 + 9 + 30 = 234.

La branche 2 différencie tous les mots d'ordre "72". Les mots d'ordre "234" constituent une famille beaucoup plus réduite que la famille "72" (environ 30 mots après élimination des mots hors-contexte).
A partir de ce stade, les correspondances vont tendre vers une certaine hétérogénéité numérique, ceci afin de permettre une différenciation de plus en plus radicale des mots appartenant à un ensemble donné.
La branche 3 de l'arbre guématrique, obtenue avec la correspondance 3, réduit le champ lexical à une petite liste de mots.

A = 1, B = 2,..., J = 100, K = 110, L = 300,  M = 130, N = 500, 0 = 150, P = 700, Q = 170, R = 900, S = 190, T = 1100, U = 210, V = 1300, W = 230, X = 1500, Y = 250, Z = 1700.

Ex : SOLEIL = 190 + 150 + 300 + 5 + 9 + 300 = 954.

Les correspondances 4 et 5 (branches 4 et 5) éliminent les chiffres ronds de la table et commencent à augmenter les totaux :

1) A = 199, B = 299, C = 399,..., J = 1099, K = 1199, L = 1299,..., S = 1999, T = 2099, U = 2199,..., Z = 2699.

2) A = 199, B = 299, C = 399,..., J = 1099, K = 1199, L = 3099, M = 1399, N = 5099, O = 1599, P = 7099, Q = 1799, R = 9099, S = 1999, T = 11099, U = 2199, V = 13099, W = 2399, X = 15099, Y = 2599, Z = 17099.

De cette manière, il est possible de pousser l'arborescence aussi loin que l'on désire. L'intérêt d'une telle ramification est d'avoir de très grands nombres avec la plus grande diversité possible, donc un champ lexical quasi nul (on arriverait ainsi à un nombre unique pour chaque mot du dictionnaire, mais cela reste à vérifier). Par exemple, la correspondance 9 différencie {tous les mots} de l'ensemble "234" auquel est associé notre mot SOLEIL en correspondance 2.

L'hypothèse guématrique 

Nous la formulerons comme suit : il existe d'autant plus d'affinités entre les mots trouvés que le nombre est grand.
Cette hypothèse peut déjà être vérifiée à partir de la branche 1 de l'arbre guématrique, puisque nous pouvons former - pour certaines familles - des listes plus ou moins réduites de mots présentant des similitudes contextuelles évidentes.

Exemple : mots trouvés dans la famille "68" et en résonance avec le mot "amour" (dont la charge symbolique est forte).

Acteur, admirer, ménagère, charmer, albums, andalou, anglaise, bachelière, bafouer, bécoter, bonnard, brandon, brigandage, chaleur, champagne, chauffer, chercher, combler, corsage, crédule, croire, diligence, emballer, épines, exiger, Frédéric, génital, Gladys, isocèle, lâcheur, larmes, limite, obséder, Olivia, pardon, paradis, passage, peines, pipeau, plus, ravir, sainte, saoul, sidéral, total, valise, vacances, venir.

Au total, 48 mots, ce qui serait remarquable sur un total de 60 mots. Malheureusement, la liste globale est de 591 mots, c'est à dire que nous avons 543 mots qui n'ont, à priori, aucun rapport avec le mot "amour". Il ne faut pas en conclure que la branche 1 soit inefficace, mais plutôt que la famille "68" contient une mosaïque de réseaux sémantiques dont la problématique de l'amour n'est qu'un sous-ensemble. Il y a aussi le fait que nous sommes accoutumés à penser en termes de cause à effet, et par conséquent que nous sommes relativement inaptes à percevoir les interactions d'un contexte global de significations apparemment contradictoires.

L'hypothèse guématrique se vérifie-t-elle au-delà de la branche 1 ?

Les listes ci-après, obtenues avec la correspondance 2 (transposition hébraïque) sont formées en éliminant les mots trop savants, les verbes conjugués, ainsi que certains pluriels.
Avantage indéniable : une liste globale ne présente plus (après sélection) qu'un nombre raisonnable de mots.
Je suis parti à chaque fois d'un mot "conducteur" doté d'une portée symbolique majeure, et j'ai cherché dans la liste obtenue si d'autres mots pouvaient lui être associés {au premier niveau}.

Liste 1 : mot conducteur "SOLEIL" (valeur 234).

Baléares, blafards, bohémienne, bonobo, canneler, corbeille, donjon, encoches, gamelans, hamamélis, lombric, macérer, lires, mikados, mirer, modeler, œillère, palmipède, pénis, périnée, pillard, poire, ramager, rimer, tabla, raclées.

Tous les mots ont de près ou de loin un rapport avec le soleil dans son rapport avec la terre, ou avec la lumière, ou avec l'énergie ...
Les mots symboliques porteurs sont :  bohémienne, corbeille, donjon, mirer, modeler, pénis, poire.

Liste 2 : mot conducteur "LUNE" (valeur 385).

Apprendre, armorier, déconnecté, dordognais, éternel, feuille, filialement, flambeau, humble, isochrone, jupe, marmite, microgrammes, occipital, oraliser, penniforme, polonaise, ponte, propre, snooker, tôler.

Tous les mots évoquent la lune de près ou de loin, parfois de très près, comme : apprendre (enfance), armorier (famille), déconnecté (être "dans la lune"), filialement (famille), jupe (vêtement féminin), marmite (nourriture), oraliser (parole), ponte (génération, fécondité), snooker (billard évoquant les trajectoires planétaires).
Les mots symboliques porteurs sont : apprendre, éternel, feuille, flambeau, humble, jupe, marmite, ponte.

Liste 3 : mot conducteur "TERRE" (valeur 390).

Apéritif, barbariser, blanchâtre, capuche, enliasser, familiariser, graphite, latins, lots, mort, quai, passion, retard, ru, serres, tarir, tokais, rassir.
"Enliasser", c'est mettre en paquet (lots). "Barbariser", c'est prendre un territoire par la force.
Mots symboliques porteurs : capuche, familiariser, mort, passion, retard.

Liste 4 : mot conducteur "HOMME" (valeur 153).

Bachelier, bardane, céladon, Cerdan, chablis, cool, cor, diesel, encre, ginkgo, logiciel, imberbe, mariage, médire, minime, roc.

"Bachelier", "diesel" et "logiciel" sont assez masculins. "Imberbe" et "minime" se rapportent à l'adolescence et au sport. Quant à "chablis", une allusion à la déforestation ?
Mots symboliques porteurs : bachelier, cor, encre, mariage, roc.

Liste 5 : mot conducteur "FEMME" (valeur 96).

Are, bocal, daman, enflé, fol, nèfle, piège, rabab, ndama.

Des stéréotypes masculins sur la femme (bocal, enflé, fol, piège), et quelques vérités (are, daman, nèfle, rabab, ndama).
Mots symboliques porteurs : aucun.

Liste 5 : mot conducteur "ETOILE" (309).

Actes, amidonner, annoncer, arrondie, bug, campaniles, canonner, chancelières, clapet, conférer, défriser, désherber, drones, éborgner, empirer, flaconnerie, gobelet, grogner, irlandaise, jacter, nippon, noires, phéniciens, premier, plaisir, riemannien, rondes, saisir, séries, sonder, splash, trafic, triade.

Les mots évoquant l'étoile physique : "arrondie", "noires", "rondes", "riemannien", "séries", "sonder".
Les mots évoquant l'étoile symbolique : "actes", "annoncer", "campaniles", "canonner", "conférer", "irlandaise", "nippon", "phéniciens", "premier", "triade".
La destruction ou la guerre : "bug", "canonner", "clapet", "défriser", "désherber", "drones", "éborgner", "empirer", "grogner", "saisir", "trafic".
Le plaisir : "amidonner", "arrondie", "chancelières", "flaconnerie", "gobelet", "jacter", "plaisir", "rondes", "splash".

Mots symboliques porteurs : annoncer, arrondie, campaniles, canonner, empirer, gobelet, irlandaise, noires, premier, plaisir, rondes, triade.

Liste 6 : mot conducteur "OVNI" (valeur 519).

Ascendantes, buffet, calques, contrefaire, dédouaner, différentiels, électronicien, essieu, diplomates, discréditer, engorgement, fractions, économats, illisiblement, indifféremment, kurdes, maisonneries, moissons, macrospore, modération, noiraude, octante, ovin, noeuds, prétendre, punir, repentir, sprint, taffetas, tissées, vendéen.

Des machines (différentiels, électronicien, essieu), des interprétations (contrefaire, dédouaner, discréditer, engorgement, illisiblement, indifféremment, prétendre), des bizarreries (buffet, noiraude), des processus (ascendantes, calques, fractions, macrospore, noeuds, sprint, taffetas, tissées), des émissaires (diplomates, économats, maisonneries, modération), des lieux (kurdes, moissons, octante, ovin, vendéen), des prophéties (prétendre, punir, repentir).
Tout est présent, mais comment séparer fantasme et réalité ?

Mots symboliques porteurs : buffet, essieu, diplomates, illisiblement, moissons, modération, noeuds, repentir.

Liste 7 : mot conducteur "DIEU" (valeur 318).

Amérindienne, bronches, bûche, cantine, confrérie, disgracier, dites, éjecter, émondoir, épargner, floridienne, londonien, marbrer, orangeraie, ordinaire, scénario, tango, thon.

Les anciennes religions (amérindienne, floridienne, tango, thon), la simplicité (bûche, cantine, émondoir, londonien, ordinaire), l'explication du monde (scénario), l'institution (confrérie, marbrer), la prière ("dites", épargner), le rejet (disgracier), l'exorcisme (éjecter), la vitalité (bronches, orangeraie).
Mots symboliques porteurs : bronches, bûche, "dites", épargner, ordinaire.

Liste 8 : mot conducteur "AMOUR" (valeur 491).

Abdiquer, aiguilles, artères, auréole, bristol, bruir, cuspide, distillerie, doubler, fermenter, flouer, gramophones, fouler, humilier, lavande, logique, occlure, parlement, pécheresses, rappareiller, stars, tamarins, total, vandale.

L'amour vainqueur (auréole, cuspide, gramophones, lavande, parlement, rappareiller, stars, tamarins, total), l'amour vaincu (abdiquer, aiguilles, bristol (fragilité ?), doubler (se faire doubler ?) fouler, humilier, logique, occlure, pécheresses, vandale), le processus amoureux (aiguilles, artères, bruir, distillerie, fermenter).

A noter l'anagramme LAVANDE/VANDALE, qui démontre clairement que la valeur numérique (ici "491") est neutre (il n'existe pas de "bons" ou de "mauvais" nombres). La fonction d'un nombre est de porter un sens, non de le traduire. L'identité numérique n'implique aucunement l'identité de sens. C'est la raison pour laquelle on ne peut avoir de chaîne linéaire du type : voiture = garage = conduite = route = vitesse = essence = ... Par contre, il est logique d'avoir "ville" avec "campagne", "jour" avec "nuit", et "amour" avec "logique".

Mots symboliques porteurs : auréole, humilier, lavande, logique, pécheresses, total, vandale.

Liste 9 : mot conducteur "ARCHITECTURE" (valeur 914).

Autocross, bissecteurs, cubitus, dénominateurs, effarvatte, équitation, importuner, neuvièmes, numérisation, portiques, resplendissants, sixte.

Le plus étonnant est "portiques resplendissants". Beaucoup de nombres (bissecteurs, dénominateurs, neuvièmes, numérisation, sixte). Quant à l'effarvatte (passereau), c'est un extraordinaire bâtisseur de nids.
"Importuner" peut être un antonyme. On est d'autant moins importuné que sa maison est bien conçue.
Par contre, que viennent faire ici "autocross" et "équitation" ? Allusion à la construction de complexes sportifs ?
Mots symboliques porteurs : numérisation, portiques.

Liste 10 : mot conducteur "LIVRE" (valeur 534).

Cafouiller, classement, déchetterie, jovien, liseur, modeler, murier, parenthèse, polissonne, postier, poudrée, raclette, requin, roupie, sacrum, septièmes, tracelet.

Le livre savant (classement, jovien, liseur, parenthèse, sacrum, septièmes (traité d'harmonie ?), tracelet), le livre profane (raclette, requin, roupie), le relâchement intellectuel (cafouiller, déchetterie, polissonne), le papier (modeler, murier (ver à soie)). "Postier" se rapporte au participe passé "livré" (un colis), "poudrée" peut être une allusion à une certaine préciosité (les femmes savantes de Molière ?).
Mots symboliques porteurs : classement, liseur, parenthèse.

Liste 11 : mot conducteur "BONHEUR" (valeur 515).

Agrafeuse, artésienne, bionique, cambouis, crucifier, déconcerter, empester, euclidiens, fièvre, filleules, fondeur, fortins, frissons, frontière, installer, jalousie, Jésus, nénette, oratoire, pénétrer, porter, prune, report, testée, téton, trainailler, transfini, tréfonds.

Bonheur social (agrafeuse, artésienne, fondeur, installer, porter), bonheur utopique (bionique, testée), bonheur spirituel ou intellectuel (euclidiens, Jésus, oratoire, transfini), bonheur casanier (fortins, filleules, frontière, prune, report, trainailler), bonheur empêché (cambouis, crucifier, déconcerter, empester, jalousie), bonheur physique (frissons, fièvre, nénette, pénétrer, téton, tréfonds).
Mots symboliques porteurs : crucifier, fièvre, frontière, jalousie, Jésus, pénétrer, porter, tréfonds.

Liste 12 : mot conducteur "666" (valeur 666).

Accroissement, ajouter, business, chardonnerets, citronniers, concours, débouter, détricoter, enregistrées, favoris, foreuses, fox, fumaisons, funeste, gourmandise, instantané, maltraiter, pakistanaises, palpeurs, passementer, perfuser, seigneurs, seringues, sniffeurs, swing, tarabiscot, tauper, tonneau, toucher, vingt, XOF.

Le profit et la compétition (accroissement, ajouter, business, concours, débouter, favoris, foreuses, palpeurs, seigneurs, tarabiscot, tauper, tonneau, toucher, vingt, XOF), l'actualité (enregistrées (données), instantané, pakistanaises), la consommation (Fox (20th century), fumaisons, gourmandise, swing), la drogue et l'exploitation (détricoter, funeste, maltraiter, perfuser, seringues, sniffeurs), la beauté (chardonnerets, citronniers, passementer).
Mots symboliques porteurs : business, funeste, maltraiter, seigneurs.

Liste 13 : mot conducteur "TEMPLE" (valeur 350).

Absorber, ardent, arméniennes, cannibaliser, émeu, emperlées, entre, essaimer, filets, habilement, informer, mandarines, mandores, manoirs, matière, mélanésienne, mimosas, mont, nu, ramollir, rasoir, romains, renchérir, somalienne, tamis, terne, train, un, tangara.

La voie, la direction (essaimer, informer, train, un), l'environnement naturel (émeu, filets, habilement, mandarines, matière, mimosas, mont, ramollir, tamis, terne, tangara), le culte (absorber, ardent, cannibaliser, emperlées, entre, mandores, nu, rasoir, renchérir), la culture (manoirs, romains), la femme traditionnelle (arméniennes, mélanésienne, somalienne).
Mots symboliques porteurs : ardent, cannibaliser, entre, matière, mont, nu, train, un.

Liste 14 : mot conducteur "VIERGE" (valeur 516).

Acheminements, allouer, ambitionner, archivé, arpents, chaudron, chaumines, chute, contredire, défaut, dialogues, défigurer, déshériter, dogmatiser, évasée, fèves, formation, fronton, fusées, éthiopiens, marque, mouches, numéral, opaque, parents, paumes, pommeau, squale, tigresse.

Tous les mots évoquent de près ou de loin la virginité, qu'elle soit sauvage ou apprivoisée (éducation). On trouve également des significations attachées au signe astrologique de la Vierge (acheminements, archivé, arpents, chaudron, chute, contredire, défaut, dogmatiser, formation, marque, numéral).
Mots symboliques porteurs : chaudron, chute, contredire, défaut, dialogues, formation, fronton, fusées, marque, numéral, parents, paumes, tigresse.

Liste 15 : mot conducteur "212" (idée générale : abondance, quête, chasse, flore et faune).

Abonder, araks, bannière, bannis, bâti, bête, bornée, cerise, chat, ciron, clips, commode, chercher, dragées, dragon, fêta, fibres, gardon, giroflée, héberger, hennir, highlander, isocèle, koalas, machos, maghrébin, ménagerie, méridien, mirabelle, moirage, plagier, tic.
Mots symboliques porteurs : abonder, bannière, bête, cerise, chat, chercher, dragon, héberger, ménagerie.

Liste 16 : mot conducteur "NATURE" (valeur 646).

Amirauté, adrénergique, aurores, belvédères, bitumer, bleuetier, cervicales, chalutier, débourrer, dérivables, ensemblistes, florissant, fraterniser, glissements, gribouillis, grivelés, lamelleuses, lucidement, lumignons, massues, mouflons, notamment, planeurs, ratatiner, rosâtres, trainasser.

Nature abstraite (dérivables, ensemblistes, lucidement, notamment), nature civilisée (amirauté, belvédères, bitumer, chalutier, débourrer, fraterniser, lumignons, planeurs), nature première (adrénergique, aurores, bleuetier, cervicales, florissant, glissements, gribouillis, grivelés, lamelleuses, massues, mouflons, ratatiner, rosâtres, trainasser).
Mots symboliques porteurs : aurores,  belvédères, chalutier, florissant,  fraterniser, massues.

Liste 17 : mot conducteur "COSMOS" (valeur 363).

Adhérent, agents, amérindiens, argentée, bandeau, biberonner, cou, dentier, dessiner, détendre, détenir, droit, écosser, encaisser, géants, harmonies, honorer, imprimés, inséparable, mocassin, montage, nuage, pergolas, radicante, rallonger, rafting, orgeat, refroidir, rondins, sabot, sardinerie, teindre.

Conception du monde : adhérent, agents, amérindiens, argentée, bandeau, dessiner, détenir, droit, géants, harmonies, honorer, imprimés (motifs), inséparable, mocassin, nuage, pergolas, radicante, rafting.

Vie pratique : biberonner, cou, dentier, détendre, écosser, encaisser,  montage, rallonger, orgeat, refroidir, rondins, sabot, sardinerie, teindre.
Mots symboliques porteurs : adhérent, amérindiens, dessiner, détenir, droit, géants, harmonies, inséparable, montage, nuage.

Liste 18 : mot conducteur "ÉCRITURE" (valeur 702).

Blousons, ALPAX, brevet, charrettes, cinématique, contracter, embouter, engrenures, évangéliser, faxer, freeware, golmottes, houspiller, lutéciens, graviers, monologuer, prédécouper, rechausser, rictus, rutabagas, sécuriser, sucreries, surabonder.

Au total peu d'homogénéité. Je retiendrai dans cette liste "cinématique" (étude du mouvement), "évangéliser" (l'Ecriture), "freeware" (logiciel) et "monologuer" (exprimer pour soi).
Mots symboliques porteurs : cinématique, évangéliser, monologuer.

On pourra compléter cette étude de la branche 2 (correspondance 2) avec les mots à symbolique forte contenus dans la liste suivante (pour faire cette étude, aller sur le site "projet 22", "outils de guématrie en ligne", "transposition hébraïque", lien 2) :

Aventure - sexe - bateau - zéro - chevelure - astronome - galaxie - Hiroshima - infini - mer - arbre - univers - philosophe - nombre - vérité - route - religion - montagne.

Bien que la règle soit toujours - sur le long terme - l'interprétation et l'analogie, bien que l'on ne puisse toujours pas discerner clairement dans les différents réseaux sémantiques, il semblerait qu'une certaine homogéneité contextuelle apparaisse avec la restriction du champ lexical. Si l'hypothèse guématrique est vérifiée, nous verrons cette homogénéité s'accroître avec l'utilisation de correspondances supérieures (correspondances 3 et 4, par exemple). A l'appui de cette thèse, il est important de faire remarquer que l'étude statistique à laquelle je me suis livré pour la branche 2 n'est pas possible pour la branche 1, eu égard à l'imbroglio des différents réseaux sémantiques impliqués par le grand nombre de mots.

On a vu que le meilleur moyen de restreindre le champ lexical était d'augmenter l'arborescence (c'est à dire le nombre). Mais on peut aussi, à cet effet, augmenter la longueur de l'expression sans augmenter l'arborescence.
Cette seconde possibilité est particulièrement intéressante à étudier en correspondance 1 (branche 1) :
A = 1, Z = 26.

Ex 1 : les attentats du 11/09/2001 sont-ils inscrits dans l'expression "onze septembre" ?

"ONZE SEPTEMBRE " (valeur 163).

Abasourdissant, aboutissement, acalifourchonner, accroissements, accrouptonner, produits acides, administratrice, anesthésistes, aplatissoires, brunissoirs, catholiquement, circonspection, commutations, concentriques, consultantes, convoyeuses, convulsions, coordonnateur, corporations, cumulonimbus, cybernétiques, électroniques, électrotechnicien, empoussiérer, entre-pénétrer, entrevoûter, établissements, excessivement, expressément, extensomètre, glorieusement, guillotineur, hypertrophie, identificateurs, implantations, insensibiliser, interconnecter, journalistes, moutonniers, mystification, oxycoupeur, pneumologue, poursuites, pulsomètres, pupitreurs, rayonnements, reconditionner, redimensionnés, requin-marteau (métaphore de l'avion ?), rôtisseurs, sclérotiques, sous-estimer, stomatologie,  structurer, substantifier, surpiqures,  tournebroches, transforment, transgresser, tronçonneuse, trousseaux.

J'ai pris dans la liste seulement les mots ayant un rapport plus ou moins étroit avec le 11 septembre, après élimination des mots techniques ou savants.  J'ai utilisé en tout 62 mots sur 132 au total.

Mais le plus étonnant est l'équation suivante :

"ONZE SEPTEMBRE" (valeur 163) = "ANNEES DEUX-MILLE" (valeur 163).

Ex 2 : embarqueriez-vous sur le Titanic après connaissance de la liste suivante ?

"PAQUEBOT TITANIC" (valeur 173).

Circonvoisiner, compositeurs, controverses, cornouaillaises, crapuleusement, désenorgueillir, destructeurs, déverrouillages, dimensionnement, divertimentos, documentations, emboutisseuse, endomorphismes, énigmatiquement, envoutements, époustoufler, éventuellement, géophysiciennes, harmoniquement, hermétiquement, isobarycentres, intercepteurs, incrusteuses, microbrasseries, microfissurer, musculatures, Nouvelle-Zélande, péjorativement, pénétromètre, primitivement, schématiquement, silencieusement, sponsorisées, suggestionner, superviseur, supposition, surconsommer, temporellement, tourillonner, transversales, virevousser, systématiser.

J'ai utilisé 42 mots sur 71 au total, après élimination des mots non concernés directement et des mots savants.

Ex 3 : la personnalité et l'oeuvre d'une célébrité sont-elles inscrites dans son nom ?

"ERIK SATIE MUSICIEN" (valeur 190).

Approximations (la musique sans développement), circonvolution, commutativités, constructions, déresponsabiliser (distance par rapport au monde de la musique classique), hystéromètres (pris comme métaphore, Erik Satie mentionne un apparail de son invention, appelé "sonomètre"), langoureusement, obséquieusement, orchestrateurs, parasympathique (pris comme métaphore d'une forme de sympathie), pousse-pousse, stripteaseurs (annonce le concept d'installation inventé par Marcel Duchamp), symboliquement, visualisations (les ballets de Satie).
14 mots sur un total de 28. Les mots porteurs sont : constructions, langoureusement, obséquieusement, orchestrateurs, symboliquement, visualisations.
J'ai volontairement accolé "musicien" à Erik Satie pour avoir un grand total avec la correspondance 1 (190).

Conclusion

De quel ordre est la relation unissant un mot (ou une expression) et le nombre correspondant à la somme de ses lettres ?  Probablement le même que la relation unissant le symbolisme d'une couleur donnée et cette même couleur. Doit-on faire appel à la théorie de "l'inconscient collectif" de Jung pour expliquer le fait que le hasard soit en permanence court-circuité ?  Mais, au-delà du pouvoir divinatoire du symbole, il y a la fonction du verbe. Qu'est-ce que le langage ? Se pourrait-il qu'à un certain stade le langage fusionne avec le nombre ? Existe-t-il un nom universel, ou tout au moins des chaînes sémantiques possédant - via la fréquence numérique - un caractère d'universalité ?  Questions non dépourvues d'intérêt, qui ne peuvent trouver de réponse satisfaisante tant que nous nous cantonnons à ce qu'on nomme "la tradition" - certainement plus complète et plus diversifiée dans un passé informel. 
Il ne s'agit pas de " prouver " quoi que ce soit, car nous ne sommes pas ici dans un domaine scientifique (tout au moins au sens actuel = réduction du  réel à ce qui en est mesurable). Mais cela n'exclut nullement l'expérimentation statistique, le perfectionnement des techniques d'interprétation et la création d'outils alternatifs d'investigation.
Le monde dit "objectif" a probablement quelque chose à voir avec le monde dit "subjectif".
C'est de la prise de conscience que l'un et l'autre sont irrémédiablement liés que peut naître une exploration féconde.

mardi

La fin du monde n'est pas pour 2012

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La fin du monde n'est probablement pas pour cette année. Pour prouver mes dires, j'aurais recours à la guématrie, vieille technique divinatoire utilisée encore aujourd'hui par les exégètes de l'interprétation biblique.
La guématrie consiste à faire la somme des lettres d'un mot dans une correspondance donnée. Le nombre obtenu sert alors de référence pour tous les mots formant le même total, ce qui permet de se livrer à des comparaisons de sens en-dehors de toute étymologie.
Nous utiliserons deux correspondances :
1) A = 1, B = 2, C = 3, ..., Z = 26.
2) A = 1, B = 2, C = 3,..., I = 9, J = 10, K = 20, L = 30,..., R = 90, S = 100, T = 200, U = 300,..., Z = 800.
Exemple.
LUNE (correspondance 1) = 12 + 21 + 14 + 5 = 52.
LUNE (correspondance 2) = 30 + 300 + 50 + 5 = 385.
On trouve également pour 52 les mots : CHAMEAU, CHEMIN, BULLE, BAGARRE, BLONDE, ARÔME, BÂTON, BUFFLE, BARRAGE ...
Ces mots ont-ils quelque chose à voir avec le mot LUNE ?  D'après la guématrie, oui, car les liens mis en évidence par la valeur 52 ne seraient pas nécessairement des liens de cause à effet, mais plutôt des liens d'ordre contextuel. Reste à définir le contexte ou la catégorie englobant les mots regroupés sous une valeur quelconque. Il est évident que nous ne sommes pas là dans une science exacte, mais ce n'est pas une raison pour nier toute pertinence à cette recherche.
Le nombre 2012 a-t-il un lien guématrique avec les expressions suivantes : "fin des temps", "fin du monde", "apocalypse", "Jérusalem", "Bête", "Dragon", "Vierge" ?...

FIN DES TEMPS = 130 (correspondance 1).
FIN DU MONDE = 105 (correspondance 1) et 528 (correspondance 2).
APOCALYPSE = 113 (correspondance 1) et 1040 (correspondance 2).
JERUSALEM = 104 (correspondance 1).
BETE = 32 (correspondance 1) et 212 (correspondance 2).
DRAGON = 212 (correspondance 2).
VIERGE = 516 (correspondance 2).
Remarquons :
1040 (apocalypse) = 8 x 130 (fin des temps).
1040 (apocalypse) = 10 x 104 (Jérusalem).
BETE = DRAGON (212).
516 (Vierge) + 12 (nombre de la "cité céleste") = 528 (fin du monde).

2012 est-il un multiple de ces différents nombres ?
130 x 16 = 2080.
105 x 20 = 2100.
528 x 4 = 2112.
113 x 18 = 2034.
1040 x 2 = 2080.
104 x 20 = 2080.
32 x 64 = 2048.
212 x 10 = 2120.
516 x 4 = 2064.

Ces produits mettent en évidence une période s'échelonnant approximativement de 2040 à 2100. L'année 2012 n'est pas dans la liste.
Je ferai remarquer que ces totaux divisés par 2 ne peuvent se rapporter au Moyen Age, l'alphabet latin n'existant pas alors dans sa forme moderne et les mots latins donnant des valeurs différentes. Néanmoins le Moyen Age fut une période très marquée par l'eschatologie. Le symbolisme des cathédrales en est particulièrement imprégné.
Ensuite il y a une problématique du cycle dont nous devons tenir compte. En l’occurrence, le cycle de 24 siècles. Nous sommes actuellement (2000-2100) dans la période 20 du cycle. La fin du cycle ne prendra véritablement effet qu'en 2100. Donc, plutôt qu'une fin brutale et définitive du monde (qui n'est pas exclue, il suffit pour cela d'une collision avec une météorite), je parlerai d'une transformation radicale du monde sur le long terme, à la fois sociale, économique et écologique. En tout cas cette transformation ne deviendra décisive qu' à partir de 2050.
L'année 2012 n'est donc pas l'année de la "fin du monde". Par contre, il s'agit d'une année particulièrement marquée par le "chiffre de la Bête" (666).
Nous obtenons le chiffre 666 avec les trois opérations suivantes :
2 x 012 = 24
20 x 12 = 240
201 x 2 = 402
Et : 24 + 240 + 402 = 666.
(à noter la récurrence du nombre 24, encore un nombre-clé de l'Apocalypse).
Remarquons :
2012 = 20 + 12 = 32 (valeur numérique de BETE).
BETE = DRAGON = 212 (correspondance 2).
En élargissant la correspondance 2 tel que : J = 100, K = 200, L = 300,..., S = 1000, T = 2000, U = 3000,...Z = 8000, nous obtenons :
B + E + T + E = 2 + 5 + 2000 + 5 = 2012.
D + R + A + G + O + N = 4 + 900 + 1 + 7 + 600 + 500 = 2012.


A chacun d'entre nous de s'interroger sur le sens de la "Bête".

vendredi

Explication du monde

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Tout est explicable dans la Nature, mais pas nécessairement sur un plan scientifique.

Mathématiques indiennes

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Nous avons coutume, dans nos mathématiques "utilitaires", d'opposer le zéro et l'infini. Ce n'était pas le cas des mathématiques indiennes, pour lesquelles zéro n'est pas synonyme de RIEN, ni l'infini synonyme de TOUT. Nous avons pris dans cet acquis fondamental (le concept du zéro) ce qui arrange notre propre représentation des choses, dans laquelle l'être s'oppose constamment au néant, au lieu d'interagir avec lui.
Les mathématiciens indiens connaissaient la division par zéro, mais ils n'en tiraient pas les mêmes conclusions sur le sens de l'infini :
a : 0 = ~
Le résultat de la division d'une quantité finie par aucune quantité finie (et non par une quantité nulle) est l'infini.
Notre vision des mathématiques récuse le corollaire de cette division :
 ~ x 0 = a (l'infini fois zéro égale une quantité finie)
car nous attribuons à zéro un sens restrictif (quantité nulle). Mais le sens de zéro, dans cette opération, est : aucune quantité finie que multiplie l'infini, c'est à dire : aucune quantité infinie. Or, aucune quantité infinie (~ x 0) implique virtuellement une quantité finie (a).
Nous voyons par là que zéro (aucune quantité finie) contient virtuellement l'infini. D'où l'identification du zéro à l'infini dans la philosophie indienne.
Je donne ici les cinq autres opérations possibles avec 0, ~ et a.
0 : a = ~
~ x a = 0

a : ~ = 0
0 x ~ = a

~ : a = 0
0 x a = ~

~ : 0 = a
a x 0 = ~

0 : ~ = a
a x ~ = 0

dimanche

Trois réflexions astronomiques

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1 Pourquoi le ciel est noir ?

Il existe actuellement deux explications :

1) Parce que la lumière émanant de certaines étoiles, trop jeunes, ne nous est pas encore parvenue (l'univers n'est pas éternel).
2) Parce que la distance entre les galaxies s'accroit du fait de l'expansion.

Il me parait que la deuxième explication est la plus probante. C'est parce que le vide séparant les galaxies est énorme que la lumière globale de l'univers est quasi inexistante quand on observe ce dernier à l’œil nu. Témoin la galaxie d'Andromède qui apparait comme un simple halo lumineux, et qui est seulement à deux millions d'années-lumière ! Par contre, une observation au télescope dément rapidement l'observation à l’œil nu. Les objets très éloignés (par ex, 5 milliards d'années-lumière) deviennent visibles et se surajoutent aux objets plus proches, rendant le ciel, au contraire, intensément lumineux.
Pour ma part, la vitesse de la lumière n'est pour rien dans le noir de la nuit. Nous pouvons très bien supposer que tout l'univers soit éclairé (univers infini...), ce qui est d'ailleurs le cas puisque le ciel s'éclaircit progressivement au télescope. Le noir relatif de la nuit serait dû alors aux limites de résolution de l'instrument d'observation (œil ou télescope), tout au moins jusqu'à l'horizon cosmologique (15 Gal), puisque au-delà de cette limite rien ne nous parvient plus de l'univers. Les distances impensables séparant les galaxies suffisent à expliquer le manque de lumière à un stade optique donné. S'ajoute à cette raison la finitude de notre galaxie. Faire intervenir la vitesse de la lumière accrédite la théorie d'un univers "fini" ou "en expansion", c'est à dire d'un univers non éternel (l'éternité n'étant pas une donnée scientifique).
Une troisième explication pourrait faire intervenir notre position "périphérique" dans la galaxie. En effet, notre situation "à l'écart" montre une distribution des astres relativement irrégulière et ténue (voie lactée). Si nous nous trouvions plus près du centre, la vision du ciel nocturne à l’œil nu serait nécessairement tout autre.

2 L'univers observé n'est pas l'univers actuel.

Les observations très poussées de l'univers nous donnent des informations ayant trait à sa formation et à son passé. Plus nous observons loin, plus l'univers est jeune. Nous sommes dans l'incapacité d'observer l'univers EN CE MOMENT. Nous croyons que l'univers existe encore parce que nous sommes là pour l'observer.
Notre seule référence en matière d'univers actuel est notre galaxie. Nous pouvons supposer que l'univers actuel (le plus vieux) consiste en un ensemble relativement homogène de galaxies assez semblables à la nôtre, mais comment en être totalement sûr ? Il se peut que l'univers actuel se résume à notre seule galaxie. Pour le savoir, nous devrons attendre deux millions d'années, et observer si la galaxie d'Andromède est toujours présente dans notre ciel ...

3 La biologie terrestre est peut-être unique.

On entend dire couramment que notre scénario du vivant est reproductible ailleurs dans l'univers. On dit aussi que notre situation périphérique, à l'écart dans la banlieue galactique, est ce qu'il y a de plus banal. On en conclut qu'une telle situation doit nécessairement se répéter autour d'un grand nombre d'étoiles arborant le type "soleil".
Nous faisons trop confiance au principe "de similitude", pour lequel l'univers est universellement "le même". Si nous appliquons le principe inverse, "de différence", nous en déduisons que notre Terre occupe au contraire une position peu banale et qui mérite réflexion. Il peut être rarissime de se trouver excentré dans une galaxie aussi belle que la nôtre, et d'être un faible témoin de ses splendeurs concentriques. Rien ne nous permet d'affirmer qu'une telle situation est courante, seule une confiance aveugle en notre destin d'homo sapiens. Partant, la biologie d'où nous sommes issus peut être simplement unique.

jeudi

Le bon sens

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Le bon sens est l'essence de la philosophie du Vieux.
C'est une donnée pratique dans le monde hautement matériel qui est le nôtre.
Mais le bon sens ne peut expliquer la naissance et la mort de l'Univers.

Solidarité

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La vraie solidarité est invisible.
Les vrais réseaux sociaux sont d'ordre cosmique. Leurs membres ne se connaissent pas et n'ont besoin d'aucun mot de passe pour participer au jeu de l'échange neuronal et amoureux.
Leur identité est multiple et s'étend des diatomées aux organismes les plus perfectionnés de l'Univers.
Quelques humains doivent en faire partie, nécessairement.

samedi

Questions

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Le ciel dont parlent les astrophysiciens est-il céleste ?
La terre dont parlent les géophysiciens est-elle terrestre ?
Le réel des philosophes est-il réalisé ?
La science est-elle bien scientifique ?
La communication communique-t-elle ?
La poésie est-elle poétique ?
La musique est-elle musicale ?
Le rêve est-il rêvé ?
La culture est-elle cultivée ?
La mémoire est-elle mémorisée ?
La connaissance connaît-elle ?
L'ignorance ignore-t-elle ?
L'espace est-il correctement espacé ?
Le passé est-il en train de passer ?
L'avenir est-il en train d'arriver ?
La réponse peut-elle répondre ?
Cette question peut-elle questionner ?

Gouvernement

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La Nature se gouverne elle-même.
L'homme adapté à la Nature se gouverne lui-même.
L'homme civilisé gouverne le monde.
La civilisation se gouverne elle-même.