mardi

Doute philosophique et doute vulgaire

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Douter de toutes les certitudes officielles, à commencer par la plus communément admise, à savoir que la nature du réel est stable et incontournable, c'est le doute philosophique.
Douter de la réalité du mysticisme sous prétexte que la science ne peut en mesurer les effets, c'est le doute vulgaire.

vendredi

Chaînes premières

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Soit un ensemble E de chaînes numériques d’où est exclu zéro. Si une partie A de cet ensemble ne contient que des produits uniques, alors l’autre partie B ne contient que des chaînes premières.

- Une séquence est valide si elle contient au moins une fois le chiffre 1 pour les séquences inférieures à 4 chiffres et au plus une fois le chiffre 1 pour les séquences supérieures à 3 chiffres (séquence première triviale).

Ex : 11, 91, 199, 212, 2221, 32123 …

Séquences premières triviales remarquables :

123456789, 987654321.

- Une séquence est neutre si elle ne contient pas le chiffre 1.

Ex : 9, 89, 23456.

- Toute séquence inférieure à 1111 (11 x 11) est élémentaire.

Ex : 219.

- Toute séquence supérieure à 3 chiffres comprenant au moins deux fois le chiffre 1 est une CHAINE.

Ex : 12218777, 45411987, 21323317654.

Exception :

112345432 ou 36665435711 (qui sont des séquences).

- Seuls sont considérés les produits figurés, c'est-à-dire les produits de séquences (ou de chaînes) premières.

Ex :

1111 = 11 x 11.

11199 = 11 x 199.

1462581 = 14 x 62581 = 146 x 2581

61159119 = 6115 x 9119



Les produits quantitatifs (multiplication d’une séquence neutre par une séquence première) ne sont pas pris en compte.

Ex : 9 x 112, 987 x 991.

- Une chaîne formée de deux séquences premières de deux chiffres est dite « minimale ».

Ex : 1221, 2112, 3171, 7111.

- Une chaîne est constituée de séquences premières ajustables placées dans un certain ordre.

Ex : 4311324819851 = 431*13*2481*9851 =  431*132*481*9851 = 431*13248*19*851 = …

Ou encore de sous-chaînes premières : 324819851.

- Une chaîne est composée si elle est constituée de séquences ou de sous-chaînes premières placées dans un ordre croissant.

Ex : la chaîne précédente est composée car :

4311324819851 = 4311 (séquence première) x 324819851 (sous-chaîne première), et on a bien 4311 < 324819851.

- Une chaîne est première si elle est constituée de séquences ou de sous-chaînes premières placées dans un ordre quelconque mais non croissant (autrement dit, si elle n’est pas atteinte par un produit figuré).

Ex :

Si l’on place, dans la chaîne précédente, 4311 à la fin, on a :

3248198514311 = 32481*9851*4311 = 32481*98514*311 = 32481*985143*11 mais 32481 x 9851*4311 est encore composé (98514311 est premier et > 32481).

Si l’on place, maintenant, 4311 au milieu, on a :

32481*4311*9851 = 324814*311*9851 = 3248143*11*9851 (il est impossible de former, dans tous les sens, une suite croissante de facteurs premiers). 3248143119851 est donc une chaîne première.

Quelques (petites) chaînes premières :



9119 = 91*19

511217 = 51*12*17 = 511*217 = 5112*17

22111122 = 221*11*122 = 2211*1122.

6311417 = 631*14*17 = 6311*417 = 63114*17.

1611511411 = 16*11*51*14*11 = 16*11*511*411 = 16*115*114*11 = 161*151*1411

7711121122 = 771*11*21*122 = 771*112*1122 = 7711*12*1122



L’inversion de deux facteurs premiers successifs (produit simple) est généralement première :

11 91 9111

111 141 141111

881991 991881

1413121121 2111121314 21111213141413121121

Il y a pourtant de nombreuses exceptions :

1413 2111 2111 1413 = 21 x 111 x 413 (composé).

122 211 211 122 = 21 x 1122 (composé).

411 611 611 411 = 61 x 1411 (composé).

112 125 125 112 = 12 x 5112 (composé).

Un grand nombre de chaînes se comportent comme des chaînes premières mais n’en sont pas (chaînes pseudo-premières) :

122541451 = 122*541*451 mais 541451 est premier donc 122541451 composé car 122 x 541451.

1112111211 = 11*12*11*12*11 mais 1211 est premier donc 1112111211 composé car 111 x 211 x 1211.

9119811871 = 91*19*81*18*71 mais 9811871 est premier donc 9119811871 composé car 911 x 9811871.



Exercice : 91198118711761165115411431132112 est-il premier ?



Problème :



1)   Trouver de très grandes chaînes premières (à partir de 100 chiffres).

2)   Les chaînes premières sont-elles en nombre décroissant au fur et à mesure que la liste des produits augmente ?


jeudi

Energie

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Lorsque  les spécialistes parlent d'énergie, ils entendent l'énergie que vous prenez autour de vous, et qu'ils vous vendent. Ce n'est pas votre énergie qui est en jeu, mais la leur. Pour eux, la crise de l'énergie, c'est de ne plus pouvoir vous vendre leur énergie.
Tout citoyen moyennement nanti (vous et moi) a aujourd’hui besoin de trois sources d'énergie extérieure pour survivre :

- Énergie psychologique = Médias.
- Énergie matérielle = EDF.
- Énergie sociétale = Banque.

Naturellement, "Médias", "EDF" et "Banque" sont des métaphores, mais elles traduisent bien ce qu'elles sont : qui se passe aujourd'hui allègrement d' écran, d'électricité ou d'argent ?  Personne de nanti, seulement la fraternité des pauvres.
La question qui se pose maintenant est celle-ci : comment être riche sans dépendre d'une source extérieure de richesse imposée ?  Est-ce une utopie ?
Posée autrement : qu'en est-il de votre énergie propre, de celle dont les spécialistes n'ont que faire, de celle que vous ne pouvez pas leur vendre ?
L'énergie propre - comprise dans tous les sens (que l'on peut opposer à "l'énergie sale" - il y a un jeu de mots en anglais : "sale" = vendre) est l'énergie que l'on possède en soi. Elle se mesure à la faculté que vous avez de contourner les trois sources d'énergie extérieure (le Système).
Comment contourner le Système sans être particulièrement riche, sans être particulièrement rusé, en étant simplement ce qu'on est, énergique et clairvoyant ?
Ou, ce qui est mieux posé, comment devenir énergique et clairvoyant ? (car c'est la seule condition pour contourner le Système).
Je ne donnerai pas la réponse évidemment, car cette réponse, nous l'avons tous (et cela paraîtrait vraiment naïf de ma part que de la donner, surtout si votre existence tout entière est conditionnée par l'EDF).
Aucun gourou, aucun politicien ne peut résoudre pour vous le problème crucial de l'indépendance énergétique intérieure. Vous seul êtes apte à y parvenir.

vendredi

Politique

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Il y a autant de politique dans la morale qu'il y a d'immoralité dans la politique.

jeudi

Contemporain

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L'homme contemporain est grand par sa petitesse acquise, petit par son immensité perdue.

mardi

Quelque part en Afrique

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Boire, manger, dormir, marcher, pêcher, parler, danser, contempler les étoiles.
Au nom du progrès, nous avons monnayé les actes élémentaires de notre vie - en attendant leur impossibilité pure et simple faute d'un environnement salubre.

dimanche

Yin et Yang

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Trop de yin, c'est être malheureux.
Trop de yang, c'est rendre malheureux.

lundi

Argent

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Dans une société idéalement démocratique, l'argent n'est plus lié à la survie.
Nourrir et loger dans des conditions décentes, tel devrait être le principal souci du gouvernement.
Obliger les gens, dans un contexte économique hautement sophistiqué, à travailler pour se nourrir les rend inaptes à exécuter un travail créatif et donc réellement efficace.
Une société sans hiérarchie est-elle possible sans verser dans l'anarchie ? 
L'homme vaut mieux que la société.

Discours

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La pensée discursive est destinée à impressionner. Elle ne peut jamais expressionner, c'est-à-dire amener l'auditeur à trouver sa propre forme d'expression.
Ce rôle est dévolu à la poésie ou à la musique.

dimanche

La magie

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La magie est ce qui met en échec la représentation collective de la CHUTE, métaphore théologique des lois de la gravitation (ainsi, voler par ses propres moyens, sans ailes artificielles, serait un acte éminemment magique).
Dans les évangiles, Jésus ressuscité, ou rendant la vue aux aveugles. Jésus marchant sur les eaux.
La source de la magie réside dans les pouvoirs de la Déesse, dont le nom secret ne signifie pas autre chose que "Saint-Esprit" dans son acception la plus ancienne.
La Déesse est énergie pure, c'est à dire énergie parvenue à la conscience. Tant que cette énergie est inconsciente, la représentation collective l'emporte en tant qu'expérience du réel identifié à la matière tangible (épaisseur et pesanteur). Quand l'énergie devient consciente, la représentation individuelle, constituée d'archétypes (de formes-pensées), se déploie dans l'espace infini d'un imaginaire enfin réalisé (mais non matérialisé). La magie est donc une transcendance du réel s'opérant par le truchement d'un état autre de la matière, non soumis aux lois de la physique, essentiellement fluide, pouvant être qualifié d'intangibilité.
La représentation métaphysique pointe immédiatement le défaut principal de la science : elle ne considère comme vraie que ce qui apparait comme tangible et renonce de ce fait à la magie. La "magie" qu'elle propose est une magie de remplacement (la technologie) qui n'est en fin de compte qu'une usurpation de la magie primordiale, si bien que toute tentative de sa part pour accélérer les effets de cette magie usurpée (par exemple en retardant le vieillissement des cellules) ne fera que renforcer le principe de la Chute, qui est obscurité et pesanteur.


NB :
 - La Chute est illustrée dans notre environnement par la loi de l'attraction universelle selon laquelle tous les corps "tombent" les uns vers les autres.
- La représentation collective se traduit psychologiquement par la certitude (imagée) que "le Père Noël n'existe pas". Cet axiome agit finalement comme une censure universelle interdisant l'accès à la face cachée du monde.


mercredi

Abdication

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La matérialité de ce monde est telle que la spiritualité abdique.

mardi

Egalité

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Quand l'égalité devient "égalitarisme", on se met à confondre le soleil avec la lune.

Illusion

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L'illusion suprême consiste à croire qu'il y a un commencement et une fin - autrement dit que le temps a une quelconque réalité.
Toute démarche tendant à expliquer l'origine est vouée à rencontrer une singularité, car illusoire.
Ma naissance, ma mort, l'apparition de l'homme, le début de l'Univers sont des singularités.
La réalité n'est pas un état illusoire car engendrée par la conscience.
L'imaginaire n'est pas un état illusoire car se trouvant à la source de toute réalité, et toute réalité étant vide.
La réalité coupée de l'imaginaire, c'est l'origine du mal.
La conscience n'est pas contenue dans l'Univers, mais contient l'Univers.
Avoir conscience du Vide c'est comprendre ce qu'il y a de réel dans notre imaginaire, et d'infini dans ce qui semble borné.
C'est entrer dans la réalité non séparée.
Ce qui est petit et invisible a une action infinie sur ce qui parait réel, fini et tangible, qui a une action partielle et transitoire.
Ce qui semble réel est transitoire. Notre représentation est bornée. Aucune théorie ne peut rendre compte de la réalité, qui est vide.
Ce qui est réel ne semble pas réel. C'est l'infini et l'intangible.
Au fil du temps nous représentons ce que nous découvrons. Mais nous sommes (imaginellement) ce que nous découvrons dans l'univers "réel" - puisque la conscience contient l'Univers. Par conséquent nous représentons ce que nous avons toujours été, sommes et serons toujours.
Sortir de cette représentation, c'est prendre conscience du Vide.

mercredi

Tables guématriques

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Une table guématrique est un système de correspondances associant à chaque lettre d'un alphabet une valeur numérique.
Nous utiliserons ici l'alphabet latin dont la particularité est le regroupement des caractères et non celui des sons (phonèmes). Les 26 caractères de l'alphabet latin (ainsi que leurs combinaisons) ont aujourd'hui une valeur d'universalité car il est possible de transcrire les caractères de n'importe quelle langue du monde en caractères latins (ex: le pinyin chinois).
Ainsi, le "J" espagnol ou le "X" chinois, se prononçant différemment du "J" et du "X" français, se verront pourtant attribuer la même valeur numérique, en l’occurrence, "10" et "24". Ce qui semble importer est l'individualité structurelle de la lettre et non sa prononciation, les particularismes étant absorbés dans un ensemble immuable où lettre et numéro d'ordre se suffisent à eux-mêmes. Si ce n'était pas le cas, il faudrait changer d'alphabet dès que l'on change de langue.

Ex : la phrase suivante issue de la prétendue "langue des Anges" inventée par le célèbre occultiste John Dee est surtout remarquable par son écriture qui accorde aux lettres "Z" et "O" une place prépondérante et qui place la lettre "Q" devant une voyelle autre que "U" :

Torzu gohe L zacar eca c noqod zamran micalzo od ozazm vrelp zir lo-lad.

et non par sa prononciation très imprécise.

La règle essentielle, pour fabriquer une table guématrique, est d'imaginer une suite de nombres tels que leur réduction modulo 9 (on divise par 9 et on prend le reste) donne toujours les valeurs propres à la correspondance 0 (dans l'alphabet latin) :

A = 1, B = 2, C = 3, D = 4, E = 5, F = 6, G = 7, H = 8, I = 9

J = 1, K = 2, L = 3, M = 4, N = 5, O = 6, P = 7, Q = 8, R = 9

S = 1, T = 2, U = 3, V = 4, W = 5, X = 6, Y = 7, Z = 8

Cette condition remplie, il est possible de construire des suites de nombres plus ou moins périodiques, le but recherché étant de créer de grands intervalles numériques générant des totaux toujours plus diversifiés, ce qui entraîne une réduction du champ lexical (la quantité de mots donnant la même valeur numérique est réduite). Or, l'hypothèse que nous formons est celle-ci : moins les listes comportent de mots, et plus ces mots sont susceptibles d'appartenir à une famille sémantique (c'est-à-dire qu'ils possèdent entre eux des liens analogiques). A la limite, on obtient des listes extrêmement réduites (moins de 5 mots) mais il est impossible d'avoir par un système additionnel une valeur unique pour chaque mot. Pour avoir ce résultat, il faut associer à chaque lettre de l'alphabet un nombre premier et faire le produit des valeurs composant un mot au lieu de leur somme. Le problème est que l'on est confronté à de trop grands nombres, sans compter que l'on déroge à la règle de réduction d'un nombre quelconque à un nombre compris entre 0 et 10.

Par exemple, dans une table de nombres premiers (A=2, B=3, C=5, D=7, E=11,...), le mot GUEMATRIE se chiffre :

GUEMATRIE = 17x73x11x43x2x71x61x23x11 = 1226554990826.

On peut être sûr qu'il s'agit du seul et unique nombre associé à "GUEMATRIE" (ainsi qu'à ses anagrammes,  ex: EIRTAMEUG), seulement il est trop long. Le seul intérêt d'un tel procédé est qu'il est facile de reconstituer le mot originel (= GUEMATRIE) à partir de son chiffre, ses diviseurs étant tous des nombres premiers compris entre 1 et 103. C'est impossible avec le système additionnel puisque nous avons nécessairement plusieurs mots pour un seul chiffre.
Un autre procédé est de chiffrer à vue les mots en juxtaposant les valeurs numériques associées aux lettres du mot. On utilise dans ce cas la correspondance 2 :

GUEMATRIE = 7 300 5 40 1 200 90 9 5.

En resserrant nous obtenons: 730054012009095.
Là encore, le nombre est trop long et comporte systématiquement  un grand nombre de zéros. Il n'est d'aucune utilité, par exemple, pour stocker des mots dans une mémoire informatique. Néanmoins cette méthode est la meilleure car elle permet la différenciation des anagrammes possibles.

On peut resserrer davantage l'expression numérique en ôtant les zéros, ce qui donne : 735412995. Un tel nombre a peu de chances de "porter" d'autres mots que "guématrie", tout au moins en français. A noter que l'on retrouve la correspondance 0 (A= 1, B=2, C=3,... J=1, K=2, L=3,... S=1, T=2, U=3, ... Z=8). Pas d'addition, pas de produit, seulement une bijection entre les lettres et les chiffres de 1 à 9.

GUEMATRIE

735412995

Si notre hypothèse est fondée (= l'attraction sémantique est proportionnelle à la grandeur du nombre), la corrélation entre le mot et le nombre est d'autant plus forte que le nombre tend à exprimer un mot unique. En ce sens, le nombre agirait plus comme une "fréquence porteuse" que comme une correspondance arbitraire. En d'autres termes, la structure des entiers serait isomorphe de la structure des mots.

[Si l'on désire aller au-delà du simple constat divertissant (n'oublions pas que notre culture occidentale moderne considère l'astrologie comme une superstition et non comme une technique), nous devons donner une base rationnelle à une forme d'investigation qui a toutes les apparences d'une pensée magique. La problématique pourrait être celle-ci : de même qu'il existe un "inconscient collectif" expliquant la symbolique des rêves et des contes de fées, existe-t-il un "attracteur sémantique" capable d'expliquer les coïncidences du langage, ce dernier étant compris comme une catégorie diffuse regroupant tout à la fois signes, caractères, chiffres, lettres et mots ?].


Les tables guématriques possibles sont en nombre infini. Celles que nous proposons (tout au moins à partir de la table 3) s'échappent du cadre traditionnel, essentiellement de raison périodique. Il nous a semblé que seule la non périodicité des intervalles pouvait garantir la diversité des résultats sur le long terme.

Table 1

A=1, B=2, C=3,... J=10, K=11, L=12,... S=19, T=20, U=21,... Z=26.

Table 2

A=1, B=2, C=3,... J=10, K=20, L=30,... S=100, T=200, U=300, ... Z=800.

Dans cette catégorie (1 et 2) se rangent toutes les tables de raison périodique ou semi-périodique. A partir de maintenant (sauf la table 4) nous abordons la catégorie des tables de raison non périodique.

Table 3

A= 1, B=2, C=3,... J=100, K=110, L=300, M=130, N=500, O=150, P=700, Q=170, R=900, S=190, T=1100, U=210, V=1300, W=230, X=1500, Y=250, Z=1700.

Table 4

Table de raison périodique 100. Les conjonctions de "9" servent à éliminer un maximum de zéros dans les totaux.

A= 199, B=299, C=399,... J= 1099, K=1199, L=1299,... S=1999, T=2099, U=2199,... Z=2699.

Table 5

Combinaison de 3 et de 4.

A=199, B=299, C=399, ... J=1099, K=1199, L=3099, M=1399, N=5099, 0=1599, P=7099, Q=1799, R=9099, S=1999, T=11099, U=2199, V=13099, W=2399, X=15099, Y=2599, Z=17099.

Table 6

Rythme binaire "99" / "999".

A=199, B=2999, C=399, D=4999, E=599, F=6999, G=799, H=8999, I=999, J=10999, K=1199, L=12999, M=1399, N=14999, O=1599, P=16999, Q=1799, R=18999, S=1999, T=20999, U=2199, V=22999, W=2399, X=24999, Y=2599, Z=26999.

Table 7

Combinaison de 5 et de 6.

A=199, B=2999, C=399, ... J=10999, K=1199, L=30999, ... S=1999, T=110999, U=2199, ... Z=170999.

Table 8

Rythme ternaire "9" / "99" / "999". Augmente la diversité.

A=19, B=299, C=3999, D=49, E=599, F=6999, G=79, H=899, I=9999, J=109, K=1199, L=12999, M=139, N=1499, O=15999, P=169, Q=1799, R=18999, S=199, T=2099, U=21999, V=229, W=2399, X=24999, Y=259, Z=2699.

Table 9

Combinaison de 7 et de 8.

A=19, B=299, C=3999, D=49, E=599, F=6999, G=79, H=899, I=9999, J=109, K=1199, L=30999, M=139, N=5099, O=15999, P=709, Q=1799, R=90999, S=199, T=11099, U=21999, V=1309, W=2399, X=150999, Y=259, Z=17099.

Table 10

Table 9, rythme inversé.

A=1999, B=299, C=39, ... J=10999, K=1199, L=309, ... S=19999, T=11099, U=219, ... Z=17099.

Table 11

Rythme quinaire 0-1-2-3-4. Probablement la plus "harmonieuse".

A=1, B=29, C=399, D=4999, E=59999, F=6, G=79, H=899, I=9999, J=19999, K=2, L=39, M=499, N=5999, O=69999, P=7, Q=89, R=999, S=1999, T=29999, U=3, V=49, W=599, X=6999, Y=79999, Z=8.

Table 12

Rythme 9-18-27-36-45-54-63-72-81.

A=19, B=218, C=327, D=436, E=545, F=654, G=763, H=872, I=981, J=109, K=1118, L=3027, M=1336, N=5045, O=1554, P=7063, Q=1772, R=9081, S=199, T=11018, U=2127, V=13036, W=2345, X=15054, Y=2563, Z=17072.

jeudi

Ensembles ...

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Axiome

Pour tout ensemble E réel non vide il existe une image virtuelle {E} qui appartient à elle-même.

Soit l'ensemble réel :

E = {A, B, C}.

Nous posons :

E = {A, B, C} implique A, B, C = {E}.

A, B et C sont les éléments réels et les singletons virtuels de E, c'est à dire qu'ils appartiennent réellement à E et contiennent virtuellement E. Dans ce cas, {E} est un singleton réflexif et E = {E}.
E appartient donc virtuellement à lui-même par son image {E}.

L'ensemble réflexif {E} est la réflexion de l'ensemble E.

Plus précisemment :
A, B et C sont les parties virtuelles (partèmes*) de E.

Appartenance réelle : A, B, C appartiennent à E et E différent de {E}.
Appartenance virtuelle : E appartient à A, B, C et E = {E}.

Rappelons que l'ensemble vide (alias l'ensemble des ensembles) est un ensemble virtuel (il ne contient aucun élément non vide).
Dans notre exemple, E est une matrice, c'est à dire une "boîte" contenant des billes qui sont les éléments de E. Mais {E} ne peut être représenté par une matrice puisque tous ses éléments et parties s'appartiennent entre eux.
Pour représenter un ensemble réflexif, nous utiliserons un nouveau concept, celui de continuum.
Au lieu d'écrire :

E = {A, B, C} implique A, B, C = {E}

nous écrirons :

E = A_B_C

Un tel ensemble est à la fois réel et virtuel. Il rend tangible la virtualité de {E}, c'est à dire que sa réalité admet 4 dimensions d'espace.
Dans un ensemble réflexif E, tout élément de E est une partie de E contenant E et toute partie de E est un élément de E appartenant à E.

Relation dans E réflexif :

E contient A_B_C = A_B_C contient E.


* : un partème est une partie d'un ensemble réflexif. Tout partème contient virtuellement les mêmes éléments que l'ensemble.


lundi

La guématrie en perspective

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L'arbre guématrique 

Au niveau le plus élémentaire, la guématrie se confond avec la numérologie, technique de divination consistant à additionner les lettres d'un mot, selon le code (que nous appellerons "correspondance 0") :

-* 1 AJS
-* 2 BKT
-* 3 CLU
-* 4 DMV
-* 5 ENW
-* 6 FOX
-* 7 GPY
-* 8 HQZ
-* 9 IR

On réduit le total trouvé à un nombre compris entre 1 et 9.

Ex : SOLEIL = 1 + 6 + 3 + 5 + 9 + 3 = 27 donc 2 + 7 = 9

Nous appellerons "tronc de l'arbre guématrique" un nombre compris entre 1 et 9, obtenu par réduction de la somme des lettres d'un mot en utilisant la correspondance 0.
Par exemple, tous les mots dont la réduction sera "9" auront pour tronc commun ce nombre 9. Comme il y en a des milliers, il serait vain de chercher dans l'ensemble une tendance commune.
Si l'on désire différencier tous les "9", il faut prendre des nombres plus grands dont la réduction donnera toujours "9". En effet, plus le nombre est grand, plus le champ lexical est étroit (moins les mots trouvés sont nombreux).
Ainsi, la correspondance suivante (correspondance 1) permet d'obtenir la branche 1 de l'arbre guématrique. On considère le numéro d'ordre des lettres de l'alphabet latin :

A = 1, B = 2, C = 3,..., J = 10, K = 11,..., S = 19,..., Z = 26.

Ex : SOLEIL = 19 + 15 + 12 + 5 + 9 + 12 = 72 (on ne réduit pas ce résultat). Tous les mots d'ordre "72" constituent une famille lexicale importante, mais plus réduite que la famille "9".

La branche 2 de l'arbre guématrique, obtenue avec la correspondance 2 (inspirée du système hébraïque), resserre encore davantage le champ lexical.

A = 1, B = 2,..., J = 10, K = 20, L = 30,..., S = 100, T = 200,..., Z = 800.

Ex : SOLEIL = 100 + 60 + 30 + 5 + 9 + 30 = 234.

La branche 2 différencie tous les mots d'ordre "72". Les mots d'ordre "234" constituent une famille beaucoup plus réduite que la famille "72" (environ 30 mots après élimination des mots hors-contexte).
A partir de ce stade, les correspondances vont tendre vers une certaine hétérogénéité numérique, ceci afin de permettre une différenciation de plus en plus radicale des mots appartenant à un ensemble donné.
La branche 3 de l'arbre guématrique, obtenue avec la correspondance 3, réduit le champ lexical à une petite liste de mots.

A = 1, B = 2,..., J = 100, K = 110, L = 300,  M = 130, N = 500, 0 = 150, P = 700, Q = 170, R = 900, S = 190, T = 1100, U = 210, V = 1300, W = 230, X = 1500, Y = 250, Z = 1700.

Ex : SOLEIL = 190 + 150 + 300 + 5 + 9 + 300 = 954.

Les correspondances 4 et 5 (branches 4 et 5) éliminent les chiffres ronds de la table et commencent à augmenter les totaux :

1) A = 199, B = 299, C = 399,..., J = 1099, K = 1199, L = 1299,..., S = 1999, T = 2099, U = 2199,..., Z = 2699.

2) A = 199, B = 299, C = 399,..., J = 1099, K = 1199, L = 3099, M = 1399, N = 5099, O = 1599, P = 7099, Q = 1799, R = 9099, S = 1999, T = 11099, U = 2199, V = 13099, W = 2399, X = 15099, Y = 2599, Z = 17099.

De cette manière, il est possible de pousser l'arborescence aussi loin que l'on désire. L'intérêt d'une telle ramification est d'avoir de très grands nombres avec la plus grande diversité possible, donc un champ lexical quasi nul (on arriverait ainsi à un nombre unique pour chaque mot du dictionnaire, mais cela reste à vérifier). Par exemple, la correspondance 9 différencie {tous les mots} de l'ensemble "234" auquel est associé notre mot SOLEIL en correspondance 2.

L'hypothèse guématrique 

Nous la formulerons comme suit : il existe d'autant plus d'affinités entre les mots trouvés que le nombre est grand.
Cette hypothèse peut déjà être vérifiée à partir de la branche 1 de l'arbre guématrique, puisque nous pouvons former - pour certaines familles - des listes plus ou moins réduites de mots présentant des similitudes contextuelles évidentes.

Exemple : mots trouvés dans la famille "68" et en résonance avec le mot "amour" (dont la charge symbolique est forte).

Acteur, admirer, ménagère, charmer, albums, andalou, anglaise, bachelière, bafouer, bécoter, bonnard, brandon, brigandage, chaleur, champagne, chauffer, chercher, combler, corsage, crédule, croire, diligence, emballer, épines, exiger, Frédéric, génital, Gladys, isocèle, lâcheur, larmes, limite, obséder, Olivia, pardon, paradis, passage, peines, pipeau, plus, ravir, sainte, saoul, sidéral, total, valise, vacances, venir.

Au total, 48 mots, ce qui serait remarquable sur un total de 60 mots. Malheureusement, la liste globale est de 591 mots, c'est à dire que nous avons 543 mots qui n'ont, à priori, aucun rapport avec le mot "amour". Il ne faut pas en conclure que la branche 1 soit inefficace, mais plutôt que la famille "68" contient une mosaïque de réseaux sémantiques dont la problématique de l'amour n'est qu'un sous-ensemble. Il y a aussi le fait que nous sommes accoutumés à penser en termes de cause à effet, et par conséquent que nous sommes relativement inaptes à percevoir les interactions d'un contexte global de significations apparemment contradictoires.

L'hypothèse guématrique se vérifie-t-elle au-delà de la branche 1 ?

Les listes ci-après, obtenues avec la correspondance 2 (transposition hébraïque) sont formées en éliminant les mots trop savants, les verbes conjugués, ainsi que certains pluriels.
Avantage indéniable : une liste globale ne présente plus (après sélection) qu'un nombre raisonnable de mots.
Je suis parti à chaque fois d'un mot "conducteur" doté d'une portée symbolique majeure, et j'ai cherché dans la liste obtenue si d'autres mots pouvaient lui être associés {au premier niveau}.

Liste 1 : mot conducteur "SOLEIL" (valeur 234).

Baléares, blafards, bohémienne, bonobo, canneler, corbeille, donjon, encoches, gamelans, hamamélis, lombric, macérer, lires, mikados, mirer, modeler, œillère, palmipède, pénis, périnée, pillard, poire, ramager, rimer, tabla, raclées.

Tous les mots ont de près ou de loin un rapport avec le soleil dans son rapport avec la terre, ou avec la lumière, ou avec l'énergie ...
Les mots symboliques porteurs sont :  bohémienne, corbeille, donjon, mirer, modeler, pénis, poire.

Liste 2 : mot conducteur "LUNE" (valeur 385).

Apprendre, armorier, déconnecté, dordognais, éternel, feuille, filialement, flambeau, humble, isochrone, jupe, marmite, microgrammes, occipital, oraliser, penniforme, polonaise, ponte, propre, snooker, tôler.

Tous les mots évoquent la lune de près ou de loin, parfois de très près, comme : apprendre (enfance), armorier (famille), déconnecté (être "dans la lune"), filialement (famille), jupe (vêtement féminin), marmite (nourriture), oraliser (parole), ponte (génération, fécondité), snooker (billard évoquant les trajectoires planétaires).
Les mots symboliques porteurs sont : apprendre, éternel, feuille, flambeau, humble, jupe, marmite, ponte.

Liste 3 : mot conducteur "TERRE" (valeur 390).

Apéritif, barbariser, blanchâtre, capuche, enliasser, familiariser, graphite, latins, lots, mort, quai, passion, retard, ru, serres, tarir, tokais, rassir.
"Enliasser", c'est mettre en paquet (lots). "Barbariser", c'est prendre un territoire par la force.
Mots symboliques porteurs : capuche, familiariser, mort, passion, retard.

Liste 4 : mot conducteur "HOMME" (valeur 153).

Bachelier, bardane, céladon, Cerdan, chablis, cool, cor, diesel, encre, ginkgo, logiciel, imberbe, mariage, médire, minime, roc.

"Bachelier", "diesel" et "logiciel" sont assez masculins. "Imberbe" et "minime" se rapportent à l'adolescence et au sport. Quant à "chablis", une allusion à la déforestation ?
Mots symboliques porteurs : bachelier, cor, encre, mariage, roc.

Liste 5 : mot conducteur "FEMME" (valeur 96).

Are, bocal, daman, enflé, fol, nèfle, piège, rabab, ndama.

Des stéréotypes masculins sur la femme (bocal, enflé, fol, piège), et quelques vérités (are, daman, nèfle, rabab, ndama).
Mots symboliques porteurs : aucun.

Liste 5 : mot conducteur "ETOILE" (309).

Actes, amidonner, annoncer, arrondie, bug, campaniles, canonner, chancelières, clapet, conférer, défriser, désherber, drones, éborgner, empirer, flaconnerie, gobelet, grogner, irlandaise, jacter, nippon, noires, phéniciens, premier, plaisir, riemannien, rondes, saisir, séries, sonder, splash, trafic, triade.

Les mots évoquant l'étoile physique : "arrondie", "noires", "rondes", "riemannien", "séries", "sonder".
Les mots évoquant l'étoile symbolique : "actes", "annoncer", "campaniles", "canonner", "conférer", "irlandaise", "nippon", "phéniciens", "premier", "triade".
La destruction ou la guerre : "bug", "canonner", "clapet", "défriser", "désherber", "drones", "éborgner", "empirer", "grogner", "saisir", "trafic".
Le plaisir : "amidonner", "arrondie", "chancelières", "flaconnerie", "gobelet", "jacter", "plaisir", "rondes", "splash".

Mots symboliques porteurs : annoncer, arrondie, campaniles, canonner, empirer, gobelet, irlandaise, noires, premier, plaisir, rondes, triade.

Liste 6 : mot conducteur "OVNI" (valeur 519).

Ascendantes, buffet, calques, contrefaire, dédouaner, différentiels, électronicien, essieu, diplomates, discréditer, engorgement, fractions, économats, illisiblement, indifféremment, kurdes, maisonneries, moissons, macrospore, modération, noiraude, octante, ovin, noeuds, prétendre, punir, repentir, sprint, taffetas, tissées, vendéen.

Des machines (différentiels, électronicien, essieu), des interprétations (contrefaire, dédouaner, discréditer, engorgement, illisiblement, indifféremment, prétendre), des bizarreries (buffet, noiraude), des processus (ascendantes, calques, fractions, macrospore, noeuds, sprint, taffetas, tissées), des émissaires (diplomates, économats, maisonneries, modération), des lieux (kurdes, moissons, octante, ovin, vendéen), des prophéties (prétendre, punir, repentir).
Tout est présent, mais comment séparer fantasme et réalité ?

Mots symboliques porteurs : buffet, essieu, diplomates, illisiblement, moissons, modération, noeuds, repentir.

Liste 7 : mot conducteur "DIEU" (valeur 318).

Amérindienne, bronches, bûche, cantine, confrérie, disgracier, dites, éjecter, émondoir, épargner, floridienne, londonien, marbrer, orangeraie, ordinaire, scénario, tango, thon.

Les anciennes religions (amérindienne, floridienne, tango, thon), la simplicité (bûche, cantine, émondoir, londonien, ordinaire), l'explication du monde (scénario), l'institution (confrérie, marbrer), la prière ("dites", épargner), le rejet (disgracier), l'exorcisme (éjecter), la vitalité (bronches, orangeraie).
Mots symboliques porteurs : bronches, bûche, "dites", épargner, ordinaire.

Liste 8 : mot conducteur "AMOUR" (valeur 491).

Abdiquer, aiguilles, artères, auréole, bristol, bruir, cuspide, distillerie, doubler, fermenter, flouer, gramophones, fouler, humilier, lavande, logique, occlure, parlement, pécheresses, rappareiller, stars, tamarins, total, vandale.

L'amour vainqueur (auréole, cuspide, gramophones, lavande, parlement, rappareiller, stars, tamarins, total), l'amour vaincu (abdiquer, aiguilles, bristol (fragilité ?), doubler (se faire doubler ?) fouler, humilier, logique, occlure, pécheresses, vandale), le processus amoureux (aiguilles, artères, bruir, distillerie, fermenter).

A noter l'anagramme LAVANDE/VANDALE, qui démontre clairement que la valeur numérique (ici "491") est neutre (il n'existe pas de "bons" ou de "mauvais" nombres). La fonction d'un nombre est de porter un sens, non de le traduire. L'identité numérique n'implique aucunement l'identité de sens. C'est la raison pour laquelle on ne peut avoir de chaîne linéaire du type : voiture = garage = conduite = route = vitesse = essence = ... Par contre, il est logique d'avoir "ville" avec "campagne", "jour" avec "nuit", et "amour" avec "logique".

Mots symboliques porteurs : auréole, humilier, lavande, logique, pécheresses, total, vandale.

Liste 9 : mot conducteur "ARCHITECTURE" (valeur 914).

Autocross, bissecteurs, cubitus, dénominateurs, effarvatte, équitation, importuner, neuvièmes, numérisation, portiques, resplendissants, sixte.

Le plus étonnant est "portiques resplendissants". Beaucoup de nombres (bissecteurs, dénominateurs, neuvièmes, numérisation, sixte). Quant à l'effarvatte (passereau), c'est un extraordinaire bâtisseur de nids.
"Importuner" peut être un antonyme. On est d'autant moins importuné que sa maison est bien conçue.
Par contre, que viennent faire ici "autocross" et "équitation" ? Allusion à la construction de complexes sportifs ?
Mots symboliques porteurs : numérisation, portiques.

Liste 10 : mot conducteur "LIVRE" (valeur 534).

Cafouiller, classement, déchetterie, jovien, liseur, modeler, murier, parenthèse, polissonne, postier, poudrée, raclette, requin, roupie, sacrum, septièmes, tracelet.

Le livre savant (classement, jovien, liseur, parenthèse, sacrum, septièmes (traité d'harmonie ?), tracelet), le livre profane (raclette, requin, roupie), le relâchement intellectuel (cafouiller, déchetterie, polissonne), le papier (modeler, murier (ver à soie)). "Postier" se rapporte au participe passé "livré" (un colis), "poudrée" peut être une allusion à une certaine préciosité (les femmes savantes de Molière ?).
Mots symboliques porteurs : classement, liseur, parenthèse.

Liste 11 : mot conducteur "BONHEUR" (valeur 515).

Agrafeuse, artésienne, bionique, cambouis, crucifier, déconcerter, empester, euclidiens, fièvre, filleules, fondeur, fortins, frissons, frontière, installer, jalousie, Jésus, nénette, oratoire, pénétrer, porter, prune, report, testée, téton, trainailler, transfini, tréfonds.

Bonheur social (agrafeuse, artésienne, fondeur, installer, porter), bonheur utopique (bionique, testée), bonheur spirituel ou intellectuel (euclidiens, Jésus, oratoire, transfini), bonheur casanier (fortins, filleules, frontière, prune, report, trainailler), bonheur empêché (cambouis, crucifier, déconcerter, empester, jalousie), bonheur physique (frissons, fièvre, nénette, pénétrer, téton, tréfonds).
Mots symboliques porteurs : crucifier, fièvre, frontière, jalousie, Jésus, pénétrer, porter, tréfonds.

Liste 12 : mot conducteur "666" (valeur 666).

Accroissement, ajouter, business, chardonnerets, citronniers, concours, débouter, détricoter, enregistrées, favoris, foreuses, fox, fumaisons, funeste, gourmandise, instantané, maltraiter, pakistanaises, palpeurs, passementer, perfuser, seigneurs, seringues, sniffeurs, swing, tarabiscot, tauper, tonneau, toucher, vingt, XOF.

Le profit et la compétition (accroissement, ajouter, business, concours, débouter, favoris, foreuses, palpeurs, seigneurs, tarabiscot, tauper, tonneau, toucher, vingt, XOF), l'actualité (enregistrées (données), instantané, pakistanaises), la consommation (Fox (20th century), fumaisons, gourmandise, swing), la drogue et l'exploitation (détricoter, funeste, maltraiter, perfuser, seringues, sniffeurs), la beauté (chardonnerets, citronniers, passementer).
Mots symboliques porteurs : business, funeste, maltraiter, seigneurs.

Liste 13 : mot conducteur "TEMPLE" (valeur 350).

Absorber, ardent, arméniennes, cannibaliser, émeu, emperlées, entre, essaimer, filets, habilement, informer, mandarines, mandores, manoirs, matière, mélanésienne, mimosas, mont, nu, ramollir, rasoir, romains, renchérir, somalienne, tamis, terne, train, un, tangara.

La voie, la direction (essaimer, informer, train, un), l'environnement naturel (émeu, filets, habilement, mandarines, matière, mimosas, mont, ramollir, tamis, terne, tangara), le culte (absorber, ardent, cannibaliser, emperlées, entre, mandores, nu, rasoir, renchérir), la culture (manoirs, romains), la femme traditionnelle (arméniennes, mélanésienne, somalienne).
Mots symboliques porteurs : ardent, cannibaliser, entre, matière, mont, nu, train, un.

Liste 14 : mot conducteur "VIERGE" (valeur 516).

Acheminements, allouer, ambitionner, archivé, arpents, chaudron, chaumines, chute, contredire, défaut, dialogues, défigurer, déshériter, dogmatiser, évasée, fèves, formation, fronton, fusées, éthiopiens, marque, mouches, numéral, opaque, parents, paumes, pommeau, squale, tigresse.

Tous les mots évoquent de près ou de loin la virginité, qu'elle soit sauvage ou apprivoisée (éducation). On trouve également des significations attachées au signe astrologique de la Vierge (acheminements, archivé, arpents, chaudron, chute, contredire, défaut, dogmatiser, formation, marque, numéral).
Mots symboliques porteurs : chaudron, chute, contredire, défaut, dialogues, formation, fronton, fusées, marque, numéral, parents, paumes, tigresse.

Liste 15 : mot conducteur "212" (idée générale : abondance, quête, chasse, flore et faune).

Abonder, araks, bannière, bannis, bâti, bête, bornée, cerise, chat, ciron, clips, commode, chercher, dragées, dragon, fêta, fibres, gardon, giroflée, héberger, hennir, highlander, isocèle, koalas, machos, maghrébin, ménagerie, méridien, mirabelle, moirage, plagier, tic.
Mots symboliques porteurs : abonder, bannière, bête, cerise, chat, chercher, dragon, héberger, ménagerie.

Liste 16 : mot conducteur "NATURE" (valeur 646).

Amirauté, adrénergique, aurores, belvédères, bitumer, bleuetier, cervicales, chalutier, débourrer, dérivables, ensemblistes, florissant, fraterniser, glissements, gribouillis, grivelés, lamelleuses, lucidement, lumignons, massues, mouflons, notamment, planeurs, ratatiner, rosâtres, trainasser.

Nature abstraite (dérivables, ensemblistes, lucidement, notamment), nature civilisée (amirauté, belvédères, bitumer, chalutier, débourrer, fraterniser, lumignons, planeurs), nature première (adrénergique, aurores, bleuetier, cervicales, florissant, glissements, gribouillis, grivelés, lamelleuses, massues, mouflons, ratatiner, rosâtres, trainasser).
Mots symboliques porteurs : aurores,  belvédères, chalutier, florissant,  fraterniser, massues.

Liste 17 : mot conducteur "COSMOS" (valeur 363).

Adhérent, agents, amérindiens, argentée, bandeau, biberonner, cou, dentier, dessiner, détendre, détenir, droit, écosser, encaisser, géants, harmonies, honorer, imprimés, inséparable, mocassin, montage, nuage, pergolas, radicante, rallonger, rafting, orgeat, refroidir, rondins, sabot, sardinerie, teindre.

Conception du monde : adhérent, agents, amérindiens, argentée, bandeau, dessiner, détenir, droit, géants, harmonies, honorer, imprimés (motifs), inséparable, mocassin, nuage, pergolas, radicante, rafting.

Vie pratique : biberonner, cou, dentier, détendre, écosser, encaisser,  montage, rallonger, orgeat, refroidir, rondins, sabot, sardinerie, teindre.
Mots symboliques porteurs : adhérent, amérindiens, dessiner, détenir, droit, géants, harmonies, inséparable, montage, nuage.

Liste 18 : mot conducteur "ÉCRITURE" (valeur 702).

Blousons, ALPAX, brevet, charrettes, cinématique, contracter, embouter, engrenures, évangéliser, faxer, freeware, golmottes, houspiller, lutéciens, graviers, monologuer, prédécouper, rechausser, rictus, rutabagas, sécuriser, sucreries, surabonder.

Au total peu d'homogénéité. Je retiendrai dans cette liste "cinématique" (étude du mouvement), "évangéliser" (l'Ecriture), "freeware" (logiciel) et "monologuer" (exprimer pour soi).
Mots symboliques porteurs : cinématique, évangéliser, monologuer.

On pourra compléter cette étude de la branche 2 (correspondance 2) avec les mots à symbolique forte contenus dans la liste suivante (pour faire cette étude, aller sur le site "projet 22", "outils de guématrie en ligne", "transposition hébraïque", lien 2) :

Aventure - sexe - bateau - zéro - chevelure - astronome - galaxie - Hiroshima - infini - mer - arbre - univers - philosophe - nombre - vérité - route - religion - montagne.

Bien que la règle soit toujours - sur le long terme - l'interprétation et l'analogie, bien que l'on ne puisse toujours pas discerner clairement dans les différents réseaux sémantiques, il semblerait qu'une certaine homogéneité contextuelle apparaisse avec la restriction du champ lexical. Si l'hypothèse guématrique est vérifiée, nous verrons cette homogénéité s'accroître avec l'utilisation de correspondances supérieures (correspondances 3 et 4, par exemple). A l'appui de cette thèse, il est important de faire remarquer que l'étude statistique à laquelle je me suis livré pour la branche 2 n'est pas possible pour la branche 1, eu égard à l'imbroglio des différents réseaux sémantiques impliqués par le grand nombre de mots.

On a vu que le meilleur moyen de restreindre le champ lexical était d'augmenter l'arborescence (c'est à dire le nombre). Mais on peut aussi, à cet effet, augmenter la longueur de l'expression sans augmenter l'arborescence.
Cette seconde possibilité est particulièrement intéressante à étudier en correspondance 1 (branche 1) :
A = 1, Z = 26.

Ex 1 : les attentats du 11/09/2001 sont-ils inscrits dans l'expression "onze septembre" ?

"ONZE SEPTEMBRE " (valeur 163).

Abasourdissant, aboutissement, acalifourchonner, accroissements, accrouptonner, produits acides, administratrice, anesthésistes, aplatissoires, brunissoirs, catholiquement, circonspection, commutations, concentriques, consultantes, convoyeuses, convulsions, coordonnateur, corporations, cumulonimbus, cybernétiques, électroniques, électrotechnicien, empoussiérer, entre-pénétrer, entrevoûter, établissements, excessivement, expressément, extensomètre, glorieusement, guillotineur, hypertrophie, identificateurs, implantations, insensibiliser, interconnecter, journalistes, moutonniers, mystification, oxycoupeur, pneumologue, poursuites, pulsomètres, pupitreurs, rayonnements, reconditionner, redimensionnés, requin-marteau (métaphore de l'avion ?), rôtisseurs, sclérotiques, sous-estimer, stomatologie,  structurer, substantifier, surpiqures,  tournebroches, transforment, transgresser, tronçonneuse, trousseaux.

J'ai pris dans la liste seulement les mots ayant un rapport plus ou moins étroit avec le 11 septembre, après élimination des mots techniques ou savants.  J'ai utilisé en tout 62 mots sur 132 au total.

Mais le plus étonnant est l'équation suivante :

"ONZE SEPTEMBRE" (valeur 163) = "ANNEES DEUX-MILLE" (valeur 163).

Ex 2 : embarqueriez-vous sur le Titanic après connaissance de la liste suivante ?

"PAQUEBOT TITANIC" (valeur 173).

Circonvoisiner, compositeurs, controverses, cornouaillaises, crapuleusement, désenorgueillir, destructeurs, déverrouillages, dimensionnement, divertimentos, documentations, emboutisseuse, endomorphismes, énigmatiquement, envoutements, époustoufler, éventuellement, géophysiciennes, harmoniquement, hermétiquement, isobarycentres, intercepteurs, incrusteuses, microbrasseries, microfissurer, musculatures, Nouvelle-Zélande, péjorativement, pénétromètre, primitivement, schématiquement, silencieusement, sponsorisées, suggestionner, superviseur, supposition, surconsommer, temporellement, tourillonner, transversales, virevousser, systématiser.

J'ai utilisé 42 mots sur 71 au total, après élimination des mots non concernés directement et des mots savants.

Ex 3 : la personnalité et l'oeuvre d'une célébrité sont-elles inscrites dans son nom ?

"ERIK SATIE MUSICIEN" (valeur 190).

Approximations (la musique sans développement), circonvolution, commutativités, constructions, déresponsabiliser (distance par rapport au monde de la musique classique), hystéromètres (pris comme métaphore, Erik Satie mentionne un apparail de son invention, appelé "sonomètre"), langoureusement, obséquieusement, orchestrateurs, parasympathique (pris comme métaphore d'une forme de sympathie), pousse-pousse, stripteaseurs (annonce le concept d'installation inventé par Marcel Duchamp), symboliquement, visualisations (les ballets de Satie).
14 mots sur un total de 28. Les mots porteurs sont : constructions, langoureusement, obséquieusement, orchestrateurs, symboliquement, visualisations.
J'ai volontairement accolé "musicien" à Erik Satie pour avoir un grand total avec la correspondance 1 (190).

Conclusion

De quel ordre est la relation unissant un mot (ou une expression) et le nombre correspondant à la somme de ses lettres ?  Probablement le même que la relation unissant le symbolisme d'une couleur donnée et cette même couleur. Doit-on faire appel à la théorie de "l'inconscient collectif" de Jung pour expliquer le fait que le hasard soit en permanence court-circuité ?  Mais, au-delà du pouvoir divinatoire du symbole, il y a la fonction du verbe. Qu'est-ce que le langage ? Se pourrait-il qu'à un certain stade le langage fusionne avec le nombre ? Existe-t-il un nom universel, ou tout au moins des chaînes sémantiques possédant - via la fréquence numérique - un caractère d'universalité ?  Questions non dépourvues d'intérêt, qui ne peuvent trouver de réponse satisfaisante tant que nous nous cantonnons à ce qu'on nomme "la tradition" - certainement plus complète et plus diversifiée dans un passé informel. 
Il ne s'agit pas de " prouver " quoi que ce soit, car nous ne sommes pas ici dans un domaine scientifique (tout au moins au sens actuel = réduction du  réel à ce qui en est mesurable). Mais cela n'exclut nullement l'expérimentation statistique, le perfectionnement des techniques d'interprétation et la création d'outils alternatifs d'investigation.
Le monde dit "objectif" a probablement quelque chose à voir avec le monde dit "subjectif".
C'est de la prise de conscience que l'un et l'autre sont irrémédiablement liés que peut naître une exploration féconde.

mardi

La fin du monde n'est pas pour 2012

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La fin du monde n'est probablement pas pour cette année. Pour prouver mes dires, j'aurais recours à la guématrie, vieille technique divinatoire utilisée encore aujourd'hui par les exégètes de l'interprétation biblique.
La guématrie consiste à faire la somme des lettres d'un mot dans une correspondance donnée. Le nombre obtenu sert alors de référence pour tous les mots formant le même total, ce qui permet de se livrer à des comparaisons de sens en-dehors de toute étymologie.
Nous utiliserons deux correspondances :
1) A = 1, B = 2, C = 3, ..., Z = 26.
2) A = 1, B = 2, C = 3,..., I = 9, J = 10, K = 20, L = 30,..., R = 90, S = 100, T = 200, U = 300,..., Z = 800.
Exemple.
LUNE (correspondance 1) = 12 + 21 + 14 + 5 = 52.
LUNE (correspondance 2) = 30 + 300 + 50 + 5 = 385.
On trouve également pour 52 les mots : CHAMEAU, CHEMIN, BULLE, BAGARRE, BLONDE, ARÔME, BÂTON, BUFFLE, BARRAGE ...
Ces mots ont-ils quelque chose à voir avec le mot LUNE ?  D'après la guématrie, oui, car les liens mis en évidence par la valeur 52 ne seraient pas nécessairement des liens de cause à effet, mais plutôt des liens d'ordre contextuel. Reste à définir le contexte ou la catégorie englobant les mots regroupés sous une valeur quelconque. Il est évident que nous ne sommes pas là dans une science exacte, mais ce n'est pas une raison pour nier toute pertinence à cette recherche.
Le nombre 2012 a-t-il un lien guématrique avec les expressions suivantes : "fin des temps", "fin du monde", "apocalypse", "Jérusalem", "Bête", "Dragon", "Vierge" ?...

FIN DES TEMPS = 130 (correspondance 1).
FIN DU MONDE = 105 (correspondance 1) et 528 (correspondance 2).
APOCALYPSE = 113 (correspondance 1) et 1040 (correspondance 2).
JERUSALEM = 104 (correspondance 1).
BETE = 32 (correspondance 1) et 212 (correspondance 2).
DRAGON = 212 (correspondance 2).
VIERGE = 516 (correspondance 2).
Remarquons :
1040 (apocalypse) = 8 x 130 (fin des temps).
1040 (apocalypse) = 10 x 104 (Jérusalem).
BETE = DRAGON (212).
516 (Vierge) + 12 (nombre de la "cité céleste") = 528 (fin du monde).

2012 est-il un multiple de ces différents nombres ?
130 x 16 = 2080.
105 x 20 = 2100.
528 x 4 = 2112.
113 x 18 = 2034.
1040 x 2 = 2080.
104 x 20 = 2080.
32 x 64 = 2048.
212 x 10 = 2120.
516 x 4 = 2064.

Ces produits mettent en évidence une période s'échelonnant approximativement de 2040 à 2100. L'année 2012 n'est pas dans la liste.
Je ferai remarquer que ces totaux divisés par 2 ne peuvent se rapporter au Moyen Age, l'alphabet latin n'existant pas alors dans sa forme moderne et les mots latins donnant des valeurs différentes. Néanmoins le Moyen Age fut une période très marquée par l'eschatologie. Le symbolisme des cathédrales en est particulièrement imprégné.
Ensuite il y a une problématique du cycle dont nous devons tenir compte. En l’occurrence, le cycle de 24 siècles. Nous sommes actuellement (2000-2100) dans la période 20 du cycle. La fin du cycle ne prendra véritablement effet qu'en 2100. Donc, plutôt qu'une fin brutale et définitive du monde (qui n'est pas exclue, il suffit pour cela d'une collision avec une météorite), je parlerai d'une transformation radicale du monde sur le long terme, à la fois sociale, économique et écologique. En tout cas cette transformation ne deviendra décisive qu' à partir de 2050.
L'année 2012 n'est donc pas l'année de la "fin du monde". Par contre, il s'agit d'une année particulièrement marquée par le "chiffre de la Bête" (666).
Nous obtenons le chiffre 666 avec les trois opérations suivantes :
2 x 012 = 24
20 x 12 = 240
201 x 2 = 402
Et : 24 + 240 + 402 = 666.
(à noter la récurrence du nombre 24, encore un nombre-clé de l'Apocalypse).
Remarquons :
2012 = 20 + 12 = 32 (valeur numérique de BETE).
BETE = DRAGON = 212 (correspondance 2).
En élargissant la correspondance 2 tel que : J = 100, K = 200, L = 300,..., S = 1000, T = 2000, U = 3000,...Z = 8000, nous obtenons :
B + E + T + E = 2 + 5 + 2000 + 5 = 2012.
D + R + A + G + O + N = 4 + 900 + 1 + 7 + 600 + 500 = 2012.


A chacun d'entre nous de s'interroger sur le sens de la "Bête".

vendredi

Explication du monde

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Tout est explicable dans la Nature, mais pas nécessairement sur un plan scientifique.

Mathématiques indiennes

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Nous avons coutume, dans nos mathématiques "utilitaires", d'opposer le zéro et l'infini. Ce n'était pas le cas des mathématiques indiennes, pour lesquelles zéro n'est pas synonyme de RIEN, ni l'infini synonyme de TOUT. Nous avons pris dans cet acquis fondamental (le concept du zéro) ce qui arrange notre propre représentation des choses, dans laquelle l'être s'oppose constamment au néant, au lieu d'interagir avec lui.
Les mathématiciens indiens connaissaient la division par zéro, mais ils n'en tiraient pas les mêmes conclusions sur le sens de l'infini :
a : 0 = ~
Le résultat de la division d'une quantité finie par aucune quantité finie (et non par une quantité nulle) est l'infini.
Notre vision des mathématiques récuse le corollaire de cette division :
 ~ x 0 = a (l'infini fois zéro égale une quantité finie)
car nous attribuons à zéro un sens restrictif (quantité nulle). Mais le sens de zéro, dans cette opération, est : aucune quantité finie que multiplie l'infini, c'est à dire : aucune quantité infinie. Or, aucune quantité infinie (~ x 0) implique virtuellement une quantité finie (a).
Nous voyons par là que zéro (aucune quantité finie) contient virtuellement l'infini. D'où l'identification du zéro à l'infini dans la philosophie indienne.
Je donne ici les cinq autres opérations possibles avec 0, ~ et a.
0 : a = ~
~ x a = 0

a : ~ = 0
0 x ~ = a

~ : a = 0
0 x a = ~

~ : 0 = a
a x 0 = ~

0 : ~ = a
a x ~ = 0

dimanche

Trois réflexions astronomiques

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1 Pourquoi le ciel est noir ?

Il existe actuellement deux explications :

1) Parce que la lumière émanant de certaines étoiles, trop jeunes, ne nous est pas encore parvenue (l'univers n'est pas éternel).
2) Parce que la distance entre les galaxies s'accroit du fait de l'expansion.

Il me parait que la deuxième explication est la plus probante. C'est parce que le vide séparant les galaxies est énorme que la lumière globale de l'univers est quasi inexistante quand on observe ce dernier à l’œil nu. Témoin la galaxie d'Andromède qui apparait comme un simple halo lumineux, et qui est seulement à deux millions d'années-lumière ! Par contre, une observation au télescope dément rapidement l'observation à l’œil nu. Les objets très éloignés (par ex, 5 milliards d'années-lumière) deviennent visibles et se surajoutent aux objets plus proches, rendant le ciel, au contraire, intensément lumineux.
Pour ma part, la vitesse de la lumière n'est pour rien dans le noir de la nuit. Nous pouvons très bien supposer que tout l'univers soit éclairé (univers infini...), ce qui est d'ailleurs le cas puisque le ciel s'éclaircit progressivement au télescope. Le noir relatif de la nuit serait dû alors aux limites de résolution de l'instrument d'observation (œil ou télescope), tout au moins jusqu'à l'horizon cosmologique (15 Gal), puisque au-delà de cette limite rien ne nous parvient plus de l'univers. Les distances impensables séparant les galaxies suffisent à expliquer le manque de lumière à un stade optique donné. S'ajoute à cette raison la finitude de notre galaxie. Faire intervenir la vitesse de la lumière accrédite la théorie d'un univers "fini" ou "en expansion", c'est à dire d'un univers non éternel (l'éternité n'étant pas une donnée scientifique).
Une troisième explication pourrait faire intervenir notre position "périphérique" dans la galaxie. En effet, notre situation "à l'écart" montre une distribution des astres relativement irrégulière et ténue (voie lactée). Si nous nous trouvions plus près du centre, la vision du ciel nocturne à l’œil nu serait nécessairement tout autre.

2 L'univers observé n'est pas l'univers actuel.

Les observations très poussées de l'univers nous donnent des informations ayant trait à sa formation et à son passé. Plus nous observons loin, plus l'univers est jeune. Nous sommes dans l'incapacité d'observer l'univers EN CE MOMENT. Nous croyons que l'univers existe encore parce que nous sommes là pour l'observer.
Notre seule référence en matière d'univers actuel est notre galaxie. Nous pouvons supposer que l'univers actuel (le plus vieux) consiste en un ensemble relativement homogène de galaxies assez semblables à la nôtre, mais comment en être totalement sûr ? Il se peut que l'univers actuel se résume à notre seule galaxie. Pour le savoir, nous devrons attendre deux millions d'années, et observer si la galaxie d'Andromède est toujours présente dans notre ciel ...

3 La biologie terrestre est peut-être unique.

On entend dire couramment que notre scénario du vivant est reproductible ailleurs dans l'univers. On dit aussi que notre situation périphérique, à l'écart dans la banlieue galactique, est ce qu'il y a de plus banal. On en conclut qu'une telle situation doit nécessairement se répéter autour d'un grand nombre d'étoiles arborant le type "soleil".
Nous faisons trop confiance au principe "de similitude", pour lequel l'univers est universellement "le même". Si nous appliquons le principe inverse, "de différence", nous en déduisons que notre Terre occupe au contraire une position peu banale et qui mérite réflexion. Il peut être rarissime de se trouver excentré dans une galaxie aussi belle que la nôtre, et d'être un faible témoin de ses splendeurs concentriques. Rien ne nous permet d'affirmer qu'une telle situation est courante, seule une confiance aveugle en notre destin d'homo sapiens. Partant, la biologie d'où nous sommes issus peut être simplement unique.

jeudi

Le bon sens

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Le bon sens est l'essence de la philosophie du Vieux.
C'est une donnée pratique dans le monde hautement matériel qui est le nôtre.
Mais le bon sens ne peut expliquer la naissance et la mort de l'Univers.

Solidarité

>
La vraie solidarité est invisible.
Les vrais réseaux sociaux sont d'ordre cosmique. Leurs membres ne se connaissent pas et n'ont besoin d'aucun mot de passe pour participer au jeu de l'échange neuronal et amoureux.
Leur identité est multiple et s'étend des diatomées aux organismes les plus perfectionnés de l'Univers.
Quelques humains doivent en faire partie, nécessairement.

samedi

Questions

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Le ciel dont parlent les astrophysiciens est-il céleste ?
La terre dont parlent les géophysiciens est-elle terrestre ?
Le réel des philosophes est-il réalisé ?
La science est-elle bien scientifique ?
La communication communique-t-elle ?
La poésie est-elle poétique ?
La musique est-elle musicale ?
Le rêve est-il rêvé ?
La culture est-elle cultivée ?
La mémoire est-elle mémorisée ?
La connaissance connaît-elle ?
L'ignorance ignore-t-elle ?
L'espace est-il correctement espacé ?
Le passé est-il en train de passer ?
L'avenir est-il en train d'arriver ?
La réponse peut-elle répondre ?
Cette question peut-elle questionner ?

Gouvernement

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La Nature se gouverne elle-même.
L'homme adapté à la Nature se gouverne lui-même.
L'homme civilisé gouverne le monde.
La civilisation se gouverne elle-même.

vendredi

Dette

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La dette des Etats envers l'Humanité se chiffre à 10 ^100 euros (1 googol).
Seul un enfant obscur, perdu dans un bidonville aux frontières de la planète, peut effacer une telle dette.

Principe anthropique revisité

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Si nous n'étions pas présents, cet univers n'existerait pas - et non pas l'univers. Il y aurait un autre univers, et les lois de la physique y seraient différentes.
Le Monde tel que nous l'expérimentons dépend étroitement de nos représentations. Notre vision séparée de la nature en deux principes antagonistes (réel et imaginaire) est le résultat d'une représentation multi millénaire et spécifique à l'homo sapiens.

IMAGINALISATION : fait d'une réalité imaginée, c'est à dire introvertie. L'univers n'est pas à l'extérieur de nous mais en nous.

IMAGINEL : caractère de ce qui est à la fois réel et imaginaire. La réalité ne peut exister en dehors du fait de l'imaginer. Elle ne peut exister tout simplement en-dehors.

mercredi

Superstition

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La science n'est pas davantage une connaissance universelle que l'art, la religion ou la philosophie.
De même qu'il y a une superstition naturelle, politique ou religieuse, il y a une superstition scientifique.

mardi

Axiomes de virtualité

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1) Axiome de virtualité.

Si un ensemble E est élément de lui-même, alors l'ensemble de ses parties P(E) est inclus virtuellement dans E.
On a : E = P(E).
C'est naturellement le cas pour l'ensemble vide :

§ = {§}

2) Axiomes de l'ensemble des ensembles.

a) Tout ensemble E est un élément de l'ensemble des ensembles et le contient virtuellement :

EE = {E, EE}
E = {EE}

b) Pour toute paire d'ensembles XY, il existe un ensemble Z qui est la réunion de X et de Y.
Alors :
X appartient à Y et Y appartient à X.
X, Y = {Z}.
(X et Y sont éléments d'eux-mêmes et définissent deux ensembles contenant virtuellement Z).
Ce deuxième axiome interdit qu'il puisse exister un ensemble d'ensembles disjoints deux à deux (ou un ensemble d'ensembles non éléments d'eux-mêmes).
La non-appartenance d'un ensemble à lui-même est une conséquence de la comparaison des ensembles deux à deux.

Parité

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L'homme n'est pas inférieur à la femme.
La femme n'est pas supérieure à l'homme.

lundi

OVNI : point de vue métaphysique


"Réel" n'est pas "Réalité".

Par nature peut-être plus que par habitude, les hommes identifient le réel à ses différentes représentations, lesquelles, au fur et à mesure qu'elles évoluent, modifient l'idée qu'ils se font de la réalité.
Ainsi, en astronomie, nous sommes passés progressivement d'une réalité centrique de l'Univers (la Terre au centre du cosmos) à une réalité périphérique (la Terre tournant autour du Soleil), du moins pour les cultures technologiquement avancées (car il existe encore, aujourd'hui, des sociétés pour lesquelles la Création est un mythe et non l'application d'un programme chimico-physique).
Les différents acquis de la science ont eu pour conséquence de cantonner le "réel" à ce qui en est mesurable quantitativement. De fait, l'astrologie a été rejetée sous prétexte que l'influence astrale sur le caractère ne peut être prouvée. Mais non seulement l'astrologie : nombre de domaines incluant l'imaginaire (le folklore, le rêve, les phénomènes de télépathie, d'apparition ou de vision...) se sont vus interdits de réel par le tribunal de la physique. C'est-à-dire que la "réalité", usurpée par la méthode scientifique, ne pouvait inclure ces phénomènes qui dès lors tombaient dans la poubelle des superstitions.
La conséquence de cet état de chose est une sorte de situation schizophrénique où conscience et réalité sont aussi opposées que Dr Jekyll et Mr Hyde.
On sait l'impact de cette situation sur la vie politique et économique : culte du moi et du profit, optimisation des facultés d'adaptation externe, militarisation des connaissances (technique, mathématiques appliquées, stratégie).
Il ne s'agit pas ici de critiquer la méthode scientifique mais l'illusion que la méthode scientifique donne à quiconque se met en devoir de tirer des conclusions définitives sur la structure de l'Univers (comme si cette dernière n'impliquait QUE la démarche scientifique).
Le "réel" ne saurait être réduit à la représentation que nous en avons - essentiellement extérieure et locale. Lorsque nous parlons de l'Univers, de quel univers parlons-nous ? Rien ne nous autorise à penser que l'univers astronomique, perceptible à travers nos télescopes, soit l'univers global. Même située à des milliards d'années-lumière de la Terre, une galaxie apparaît toujours comme un ensemble matériel, non comme une information. L'univers global (car il existe nécessairement sinon l'idée même d'ensemble serait une absurdité) n'est pas à la portée d'une observation empirique (aussi sophistiquée soit-elle), et il n'est probablement pas assimilable à l'idée que l'on se fait actuellement du Big-Bang. Ce que nous voyons à l'extrême bord de l'Univers n'a pas davantage un caractère de globalité parce que c'est très éloigné dans l'espace-temps. Ce caractère de globalité, pour être perçu, doit impliquer nécessairement un champ de vision beaucoup moins resserré que celui mis en jeu dans les observations visuelles ou radio.
Je suis persuadé, pour ma part, que ce champ de vision fait intervenir des paramètres autres qui, pour la science, n'ont aucune valeur d'objectivité. Mais comment définir l'objectivité ?
La science ne pourra jamais nous dire avec certitude si ce que nous percevons avec nos cinq sens n'est pas une pure illusion (le monde serait ainsi pur sujet). Par conséquent, je suis autorisé à penser qu'il existe une part de "subjectivité" dans toute démarche visant à l'objectivité, et une part d'objectivité dans tout comportement "subjectif".
Posons le problème en ces termes : comment considérer objectivement l'Univers, qui est un ensemble interactif, en excluant de cet ensemble toute représentation non mécanique (mystique, artistique et sociologique) sous prétexte qu'une telle représentation est subjective ? Mais qui peut prouver que la représentation mécanique n'est pas subjective ? En quoi la possibilité d'agir sur l'environnement par le moyen de machines peut valider une telle représentation sur toutes les autres ? En quoi la généralisation et l'uniformisation d'un savoir est-elle plus crédible philosophiquement qu'un affect, un rêve ou même une hallucination ?
Comment être sûr que nos mentalités et nos états d'âme n'ont aucune incidence sur le contenu d'une théorie "scientifique" ?
RIEN ne nous autorise à dire sérieusement que l'Univers est seulement un ensemble de corps et de rayonnements physico-chimiques. Affirmer le contraire est pure subjectivité.
Nous nous comportons comme si l'Univers (ou la Nature) était toujours OBJET et nous toujours SUJET. Nous n'imaginons pas que l'inverse est également possible : que l'Univers puisse être SUJET nous observant - nous, ses OBJETS.

Pas de réel sans imaginaire.

Imaginons que le "réel" contienne sa propre transcendance (par exemple une réalité "première") et se modifie en conséquence. A ce stade , les concepts séparateurs d'objet et de sujet auraient une signification plus riche et plus complexe, mettant l'accent sur la continuité et la non séparation du DEHORS-DEDANS.
Les notifications d'observations d'OVNI font largement état de l'interdépendance entre l'objet (l'événement) et le sujet (le témoin). On remarque en général que plus l'observation est éloignée, plus elle présente de caractères "objectifs", constatables par une masse de témoins. Et plus l'observation est rapprochée, plus elle présente de caractères subjectifs, s'adressant au témoin seul et semblant même adaptés à sa personnalité.
Définir la frontière entre observation éloignée et observation rapprochée revient à élucider la relation mystérieuse liant objet (extérieur) et sujet (intérieur).
Ce qui m'amène à poser la question suivante (qui peut être bizarre ou absurde) : si nos représentations étaient différentes, les lois de la physique seraient-elles différentes ? En quoi une représentation dominante pourrait-elle affecter la structure du réel ? En d'autres termes : sont-ce les faits qui donnent raison à la théorie, ou la théorie qui donne raison aux faits ?
Jusqu'à présent, aucune preuve n'a jamais permis de trancher dans un sens ou dans l'autre. Lorsque nous imaginions la Terre au centre du cosmos, les faits confirmaient la théorie (puisque le Soleil se déplace dans le ciel d'est en ouest). Lorsque nous avons imaginé le contraire, les faits ont vite démenti, grâce aux découvertes de l'astronomie, la vieille théorie du géocentrisme. Lorsque Darwin imagina la théorie de l'évolution, on s'est mis à découvrir de plus en plus de fossiles et d'ossements d'animaux très anciens. Qui peut prouver que ces ossements se trouvaient là avant l'intuition de Darwin (puisque personne ne cherchait vraiment dans ce sens) ? Aussitôt après que l'un des pionniers du réalisme fantastique, Erich von Daniken, émit l'hypothèse (dans les années 70) que la Terre avait été visitée par des astronautes dans un passé très lointain, des objets étrangement anachroniques ont été trouvés au fond de certaines mines (endroits où de tels objets n'avaient rien à faire), et des traces de pieds humains jouxtant ceux de dinosaures ont été plusieurs fois photographiées. L'astronome Hubble a "découvert" l'expansion de l'Univers au moment où, sur la planète Terre, l'homme occidental s'engageait dans un processus d'émancipation technique et sociologique sans précédent. Coïncidence ?  Disons tout de suite que la coïncidence n'est que la conséquence d'un phénomène de parallélisme pour lequel nous n'avons encore aucune explication.
Qu'est-ce que le réel ? Tout se passe comme si l'observé avait, dans certaines situations complexes (par exemple, une perte ou un changement de représentation), un comportement d'observateur. Cela est manifeste dans les cas de rencontres rapprochées d'OVNI, où l'objet (l'observé) semble s'adapter aux représentations du sujet (l'observateur) qui dès lors devient l'observé.
Le réel est-il notre miroir ? Si la thèse d'un continuum extérieur/intérieur a quelque fondement, le réel s'adapterait tout autant à nos représentations que nos représentations à lui.

Une histoire étrangement familière.

Je ne pense pas que le phénomène OVNI puisse être réduit à une interprétation de nature scientifique. Je ne nie pas qu'il soit de nature matérielle (c'est difficile à nier) mais pas seulement, car les problèmes d'interprétation qu'il pose font intervenir des processus inédits impliquant la structure du réel en interaction avec nos croyances et nos représentations. Ces processus ne peuvent pas être analysés (de manière scientifique), car ils supposent une participation totale de l'observateur en tant qu'acteur de son univers propre, avec son cortège d'éléments subjectifs et absolument non quantifiables. Je crois même que la subjectivité profonde qui anime tout observateur donne toute sa raison d'être au phénomène.
La science ne peut pas plus expliquer la réalité du phénomène OVNI qu'elle ne peut expliquer les trous noirs, le Big Bang, l'infini, l'astrologie, l'homéopathie ou la télépathie.
Les court-circuitages du réel, qui font intervenir une dimension verticale de l'Univers (spirituelle) et pas seulement horizontale, ne peuvent s'expliquer scientifiquement pour la simple raison que les lois de la physique y sont contredites, voire bafouées. A partir de là, deux attitudes sont possibles : - les nier ou bien les constater.
L'attitude consistant à réduire le phénomène à une représentation cohérente parce que "scientifique" est suspecte. Le concept selon lequel il existe des civilisations plus sages par le fait qu'elles seraient infiniment plus évoluées technologiquement est pour ma part sujet à caution. On voit aujourd'hui ce que la technique dite "évoluée" apporte à notre humanité : la bombe atomique et une pollution planétaire à plus ou moins brève échéance.
La sagesse d'une civilisation ne doit rien à la technologie et on peut imaginer d'autres moyens que technologiques pour communiquer avec d'éventuelles civilisations galactiques.
En fait, il y a même peu de chances qu'une civilisation puisse durer grâce à la technologie. Seules une technologie rudimentaire et une adaptation sensitive à l'environnement peuvent conduire l'humanité au-delà de ses limites.
En conclusion, je pense que le phénomène OVNI appartient à l'humanité, car l'humanité est indispensable au processus imprévisible à l’œuvre dans ses manifestations diverses. Mais il ne s'agit pas d'une humanité finie et bornée dans le sens historique, c'est à dire conditionnée par des schémas répétitifs de guerres et de conquêtes (il ne s'agit pas non plus d'une humanité future qui serait plus "sage"). Je définirai plutôt cette humanité comme l'ensemble des acteurs d'un théâtre mythologique dans lequel nous sommes à la fois totalement nous-mêmes et totalement EUX.
Les dieux et les déesses de l'antiquité n'avaient pas d'autre sens.

vendredi

Le Vieux et la Vieille

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La civilisation dite "moderne" est gouvernée par l'inconscient collectif masculin, que j'appelle "le Vieux".
La stratégie du Vieux est à long terme de créer l'immortalité du corps. Le Vieux ne croit en rien, sauf dans la puissance matérielle et technique - à but militaire, cela s'entend. Il se sert de mots comme "politique", "démocratie", "connaissance", "progrès", mais ce sont ni plus ni moins que des alibis au pouvoir sous toutes ses formes.
Sa hantise est de succomber à l'empire de la Vieille, son ennemie jurée depuis des temps immémoriaux.
J'appelle "la Vieille" l'inconscient collectif féminin.
La Vieille est la Nature fatale, celle qui empêche le Vieux d'accomplir son projet d'immortalité. Elle est la Mort en tant que Néant. Car, de même que le Vieux ne croit qu'en la puissance matérielle, la Vieille ne croit qu'en la puissance du Néant.
Pour le Vieux et la Vieille, il n'existe aucune alternative naturelle à la mort. L'être ne survit qu'à travers une descendance perpétuellement entachée de tares héréditaires. La conscience individuelle est une illusion du cerveau. Tout a une explication finie, même l'infini. La possibilité d'une transcendance est une naïveté d'enfant, l'opium des faibles d'esprit et de corps, de ceux qui ne pourront jamais s'adapter aux conditions créées par le Vieux.
C'est pourquoi notre civilisation n'a pas réellement besoin d'artistes ou de philosophes pour se développer, sauf ceux programmés par le Vieux pour ses divertissements nombreux et quotidiens - car le Vieux croit au plaisir et aux bons mots, et par-dessus tout à l'apparence de la jeunesse !
Mais la Vieille l'attend au tournant.

mercredi

Cause

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L'évidence absolue ne peut avoir d'explication car elle n'a pas d'autre cause qu'elle-même.

dimanche

Philosophie de l'eau et du vent

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Le vent et l'eau n'achèvent pas leurs pensées, et pourtant la pierre les a gravées pour toujours.
Le vent et l'eau n'achèvent pas leurs phrases, et pourtant la vallée les ressassent à jamais.
Le vent et l'eau n'achèvent pas leurs gestes, et pourtant c'est d'eux que les choses ont tiré leur forme éternelle.

jeudi

Erotisme

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Notre civilisation est probablement l'une des plus prudes et frigides qui fut jamais - contrairement à ce que sous-entend ses tendances consuméristes.
Nous portons des vêtements généralement très classiques et montrons sans états d'âme l'acte sexuel.
Les amazoniens vont nus depuis toujours et se cachent pour faire l'amour.
L'idéologie du sexe n'est pas le sexe.

lundi

Absurdité de l'infini actuel

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Pour montrer que l'infini en acte (= infini considéré comme un tout) est absurde, il faut montrer qu'un ensemble infini ne peut contenir ALEPH éléments ou, ce qui revient au même, qu'un ensemble infini ne peut être un TOUT infini.

Soit N l'ensemble des entiers, et AB l'application bijective de N avec l'une de ses parties.

1) N est équipotent à n'importe laquelle de ses parties.
Par ex : N est équipotent à 2N (il y a le même nombre d'éléments dans N et dans 2N).
2) Si N est équipotent à 2N, il ne contient pas plus d'éléments que 2N.
3) Si N ne contient pas plus d'éléments que 2N, et si 2N est une partie de N, alors N est aussi une partie infinie de N, et N ne contient pas tous ses éléments jusqu'à Aleph (on ne peut TOUS les dénombrer jusqu'au dernier).
4) N n'est pas un tout infini (il ne peut être distingué de l'une de ses parties, tout au moins sur le plan cardinal).
5) Si N n'est pas un tout infini, il n'existe pas dans N d'ensemble plus grand que N, et N est équipotent à P(N).

N ne contient que les éléments qu'il est possible de dénombrer jusqu'au dernier dénombrable, c'est-à-dire qu'il contient TOUS ses éléments jusqu'à (n + 1), pas davantage.

Un ensemble est infini (ou non fini) :

1) Si et seulement s'il contient l'ensemble vide.
2) S'il s'agit d'un ensemble fini pouvant être augmenté d'un élément et d'un seul.
3) Si l'ensemble de ses parties lui est équipotent.

Dans un ensemble infini, nous pouvons toujours dénombrer autant d'éléments que l'on veut, mais jamais une infinité.
L'infini comme matrice est une absurdité, car on ne peut concevoir d'objet qui soit infiniment rempli - tel qu'on a pu l'imaginer pour l'Univers.
Un tel objet (infiniment plein) exclut l'existence de l'ensemble vide (laquelle implique que l'on peut toujours ajouter un élément et un seul à un ensemble fini).
Si N contient l'ensemble vide, alors N = N + 1. Or Aleph + 1 = Aleph (il est impossible d'ajouter un seul élément à l'infini).
N ne peut à la fois contenir l'ensemble vide et une infinité d'entiers.

Envisager l'infini comme matrice est le résultat d'une projection du fini sur l'infini - ce que j'appellerai "l'obsession du tout".
Je pense que notre conception de l'infini est symptomatique de la folie des grandeurs qui anime notre civilisation technologique.


mercredi

Dérèglement climatique

>
Non seulement les activités humaines ont une incidence sur le climat, mais également les pensées et les sentiments.
Il n'existe aucune preuve scientifique de cette assertion, ni aucune preuve scientifique du contraire.

Le froid à la place du chaud : l'injustice.
Le chaud à la place du froid : l'intolérance.
L' humide à la place du sec : le sentimentalisme.
Le sec à la place de l'humide : l'indifférence.

Magie des nombres premiers

>
Si nous utilisions une base infinie pour compter, chaque entier serait représenté par un unique symbole. Ainsi, les très-très grands nombres ne seraient pas différents des petits. Il n'y aurait aucune différence quantitative entre le nombre "23" et un nombre "premier immense".
La quête des grands nombres, et surtout des grands nombres premiers, est motivée par le fait que les nombres augmentent en taille physique au fur et à mesure de leur énumération. Nous avons l'impression qu'un nombre est "grand" parce qu'il est "long". Mais cette longueur est seulement dûe à l'utilisation d'une base finie.

lundi

Encore de la métamathique

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Qualité numérique

Croyez-vous que 2 x 2 = 4 ?

Dans ce cas : II II = IIII

ce qui est vrai quantitativement, mais faux qualitativement.
Rien ne peut être égal en qualité à une qualité différente.
Ainsi, 2 x 3 n'égale pas 3 x 2, ce qui se vérifie aisément :

2 x 3

III III

3 x 2

II II II

Or, l'expression III III n'égale pas formellement l'expression II II II, c'est évident. Deux unités ternaires sont différentes de trois unités binaires.
Nous manipulons des symboles de quantités, sans tenir compte de la signification formelle du symbole, laquelle est qualitative.
Comment représenter réellement l'expression 6 x 9 autrement que par :

IIIIIIIII IIIIIIIII IIIIIIIII IIIIIIIII IIIIIIIII IIIIIIIII

ou (symboliquement) :

9 9 9 9 9 9

De la même manière, pour 2 x 6 x 9, on aura :

9 9 9 9 9 9
9 9 9 9 9 9

Quelle personne a une représentation concrète du produit 6 x 19 ?

En base 9 :

6 x (2 x 9) + 1)

99 99 99 99 99 99
1 1 1 1 1 1

En base 10 :

6 x (10 + 9)

10 10 10 10 10 10
9 9 9 9 9 9

Les deux formes numériques I) 6 x (2 x 9) + 1) et II) 6 x (10 + 9) ne sont pas semblables, même si leur "résultat" est identique (autant d'unités dans les deux cas).
L'expression 6 x 9 ne peut être représentée par un symbole unique et invariable en deçà de (6 x 9) + 1, ce qui correspond à la base 55.
Cette même expression (6 x 9) ne peut s'écrire comme telle qu'à partir de la base 10. Dans les bases inférieures à 10, "9" ne s'écrit plus jamais "9" :

Base 10 : 6 x 9
Base 9 : 6 x 10
Base 8 : 6 x (10 + 1)
Base 7 : 6 x (10 + 2)
Base 6 : 10 x (10 + 3)
Base 5 : 11 x (10 + 4)
Base 4 : 12 x (10 + 11)
Base 3 : 20 x (10 + 20)
Base 2 : 110 x (10 + 111)

L'équation 6 x 9 = 54 est une convention propre à la base 10. En base 11 (où 10 = A), elle devient : 6 x 9 = 50.
Nous sommes obnubilés par la nécessité d'un résultat quantitatif, négligeant le fait qu'il puisse également se trouver un "résultat" dans la démarche.
Aucun nombre décimal n'est possible en base unaire (base 1), seulement des rapports d'entiers.
Par exemple (en prenant les chiffres romains pour abréger) :

XXII / VII (22 / 7)

Il en résulte qu'il n'existe pas, pour le nombre PI, d'écriture absolue de ses décimales, puisque le principe même de décimale est conditionné par celui de relativité des bases.


N.B : si l'ensemble "base 10" est élément de lui-même (voir l'article "à propos de l'ensemble vide" sur ce blog), alors chaque élément de l'ensemble contient virtuellement l'ensemble "base 10".
Autrement dit, l'existence d'un seul chiffre sur les dix implique l'existence de tous les autres, rendant caduque toute utilisation parcellaire de l'ensemble. Ainsi, des opérations telles que : 6 x 12 = 105 (en base 7) ou 13 : 3 = 3 (en base 6) seraient dépourvues de sens, les chiffres indiens ayant été créés pour former l'ensemble que l'on connaît et aucun autre.
Seule la création de symboles spécifiques à une base donnée pourrait garantir la validité de cette base.

samedi

nicolas hulot

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Il y a plus de chances de se sauver par un pessimisme clairvoyant que par un optimisme aveugle.

dimanche

Hiroshima

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Ma maladie atomique
ne guérira jamais -
Clair de lune

(Ishi Funazu)

Si l'avortement n'est pas un crime, la destruction préméditée des habitants d'Hiroshima n'est pas un génocide.
Mais comment savoir ?

jeudi

Blue Line

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Qu'est-ce que Blue Line ?

- Blue Line est le réseau e-mail international.
En théorie, grâce à la possibilité de transférer instantanément à plusieurs adresses n'importe quel message reçu, tous les internautes du monde peuvent se connecter par e-mail.
En pratique, leur champ de communication ne dépasse pas la sphère professionnelle ou privée.
Pourquoi ?
- Parce que les différents conditionnements liés au compartimentage des classes et des connaissances ne permettent pas de communiquer librement, c'est à dire de placer au même niveau de SAVOIR une personne disposant d'un pouvoir social et une personne n'en disposant pas.
Conséquence : les internautes disposant d'un pouvoir social monopolisent les sites Internet, tandis que les autres se contentent de recréer ce contexte à leur niveau, ou la plupart du temps se connectent à un site attracteur, de la même manière qu'un étudiant se connecte à un domaine de l'université, ou qu'un citoyen se réfère au gouvernement.
Et nos modes de communication, même axés sur des matériaux ultra sophistiqués comme ceux de l'Internet, continuent à refléter les schémas archaïques de la société pyramidale.
Blue Line est-il une utopie ?
- Oui, tant qu'une logique de l'échange ne sera pas prise en compte, infléchissant la logique du compartimentage, du pouvoir et d'une diffusion anarchique de connaissances tronquées ou stéréotypées.

Sommes-nous seuls dans l'Univers ?

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A cette question, je répondrai par une autre question :

- Cet univers est-il le seul ?

vendredi

Il existe une logique non binaire incompatible avec l'informatique

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La création d'un robot à comportement imprévisible (capable de prendre une décision non stéréotypée dans n'importe quelle situation) se heurte à un paradoxe.
Pour que ce fait soit possible (en théorie), il faudrait qu'un robot (au moins) sur 100 milliards ait un comportement imprévisible dans une situation donnée. Ce qui met en contradiction le principe de reproductibilité inhérent à toute expérience scientifique, et, à fortiori, à toute forme de technologie. En clair, cela signifie qu'une expérience scientifique non reproductible à volonté n'aurait plus rien de scientifique.
De la même manière, un robot à comportement imprévisible ne serait plus un "robot". Ce serait un être humain (à moins de lui faire faire des actions aléatoires, mais là n'est pas notre propos).
Or, pour concevoir une telle machine (qui n'en est plus une !), il faudrait un temps infini, car la création (mécanique) d'un algorithme d'imprévisibilité (non aléatoire) simulant l'intelligence humaine implique une programmation omnisciente. Et, pour construire une telle machine, il faudrait tellement de circuits neuronaux artificiels que l'univers entier ne pourrait les contenir !
Un robot, même hypercomplexe, ne pourra donc fonctionner que sur un ensemble d'instructions fini, le rendant néanmoins apte à résoudre et à raisonner dans tous les domaines de la pensée binaire (calcul, administration, jeux de réflexion, stratégie, comparaison, déduction, optimisation, composition musicale formelle, linguistique fonctionnelle ...), ce qui n'est déjà pas si mal.
D'autre part, il y a la grande loi de la thermodynamique, qui veut qu'un système ne peut de lui-même refaire le plein d'énergie (c'est pour cette raison que l'on vieillit). Appliqué à l'IA (intelligence artificielle), cela signifie qu'au même niveau hiérarchique deux êtres pensants (ou simplement vivants) ne peuvent se créer l'un l'autre. Pour que ce fait soit réalisable, il faudrait pouvoir remonter la flèche du temps !
La création artificielle de la vie n'aboutira jamais à la création d'un être pensant pour l'unique raison qu'elle est subordonnée à la création naturelle. Cette dépendance de nature ontologique induit que l'approche mécaniste ne peut avoir une compréhension globale de la création naturelle, laquelle met en œuvre des processus de synthèse et d'auto-restauration inimaginables de puissance et de complexité, sans commune mesure avec nos systèmes analytiques et sérialistes se résumant toujours à plus ou moins long terme à une destructuration du milieu, quand ce n'est pas à une destruction pure et simple (la médecine la plus efficace, aujourd'hui, ne fait jamais qu'éradiquer - tumeurs, virus - ou remplacer - greffe).
Même si la science gagne à copier la nature dans ses plus intimes détails, ce ne sera jamais qu'une copie. Le processus analytique aboutira peut-être à des synthèses partielles, mais jamais à une synthèse totale, donc à la vie. Et si, par extraordinaire, il le faisait, il s'agirait d'un paradigme différent impliquant des facteurs non quantifiables tels que l'intuition, la vision, l'empathie, l'analogie (lesquels ne sont pas pris en compte dans la démarche dite "scientifique"). D'où le paradoxe : si la science se met à créer, elle se renie en tant que science.
Dans la mythologie grecque, Pygmalion a créé une sculpture étrange et envoûtante (Galatée) , et il l'a créée à son niveau d'homme.
Seule l'intervention d'Aphrodite a métamorphosé la sculpture de Pygmalion en être vivant et pensant.